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19 mai 2011

Saint-Bertrand-de-Comminges, la cathédrale Sainte-Marie, l’intérieur



Saint_Bertrand_de_Comminges_Plan_2bL'édifice roman du XIe siècle, à plan basilical pyrénéen, fut construit sur un édifice plus ancien.
35 De l'édifice roman subsiste l’avant-nef et le narthex, constitué d'arcs brisés et au dessus duquel s’élève le clocher-tour.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_31Le buffet d'orgue attribué à Nicolas Bachenier et datant de 1550, est placé dans l’un de ses angles. Il est élevé sur pilotis grâce à 5 colonnes cannelées. Ses sculptures représentent des scènes profanes champêtres et les travaux d'Hercule.

Saint_Bertrand_de_Comminges_30

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_29La nef gothique comporte un vaisseau unique à trois travées, de 75 mètres de long, 16 de large et 28 de haut. Des chapelles latérales sont situées entre les contreforts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_29aLe chevet polygonal loge cinq chapelles rayonnantes entre les énormes contreforts qui assurent la stabilité des voûtes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_37Dans la chapelle Notre-Dame se trouve le tombeau d'Hugues de Chatillon. Réalisé par le maître de Rieux, en marbre, il est considéré comme l’une des plus belles œuvres de l'art funéraire français.

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_38Le gisant de l'évêque, encadré d'animaux et d'angelots, repose sur une dalle en marbre noir qui le sépare du sarcophage sculpté d’une procession funèbre de 70 personnages.

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Les chapiteaux

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_66Les chapiteaux historiés sont l'œuvre de maîtres aragonais et des ateliers toulousains. Parmi les sculptures romanes de l’avant-nef, nous retrouvons l’acrobate, les jambes pliées vers le ciel. Le retournement commence.

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_67Plus loin, un homme se tient à un bout de bois, encore ancré dans la matière. A ses côtés, l’homme couronné, l’initié, tient sa tête d’une main : le matériel supporte le spirituel.

 

 

 

 

 

 

Le mausolée de Saint-Bertrand

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_33Il fut élevé au début du XVe siècle par l'évêque Pierre de Foix pour recueillir les restes de saint Bertrand. La face tournée vers le chevet est couverte de peintures sur pierre datant du XVIIe siècle, reproduisant les scènes miraculeuses de la vie du saint.

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_34Un autel y est adossé, au-dessus duquel s’ouvre une niche où est conservée la tête de saint Bertrand, dans un buste argenté.

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_34aLa face tournée vers le chœur est percée d'une cavité contenant la grande châsse d'argent et d'ébène où repose le corps. Cette châsse ne sort à l’extérieur en procession qu’à l’époque des grands jubilés, quand le 3 mai tombe un vendredi.

 

 

 

 

 

Les stalles du chœur    

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_52L’église de bois insérée dans l'église de pierre par l'évêque Jean de Mauléon et inaugurée la nuit de Noël 1535, fut réalisée par des artisans français, italiens, espagnols et allemands. Au sommet du jubé, un aigle tourné vers l’autel donc vers le soleil levant, dominait les stalles.

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_53Le dispositif des stalles permettait aux chanoines du chapitre de s’isoler du public pour l’office. On compte 66 stalles, 38 hautes et 28 basses.

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Saint_Bertrand_de_Comminges_58aChacune se compose d’un siège à charnière muni d’une étroite banquette appelée miséricorde. Les parcloses, cloisons se terminant par des accoudoirs, les séparent.

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Saint_Bertrand_de_Comminges_56Plusieurs thèmes sont abordés, qu’ils soient religieux ou totalement païens. Par exemple la représentation des 12 Sibylles, prêtresses d'Apollon personnalisant la divination et prophétesse (d'Erythrée, de Tibur, d'Hellespont, de Marpessos, de Cumes, phrygienne, persique, libyque, cimmérienne, delphique, samienne, et Agrippa), symbole de la sagesse du paganisme.

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_55La sagesse du monde ancien est prolongée par les 7 vertus théologales qui adaptent les facultés de l’homme à la participation de la nature divine (charité, foi, espérance, tempérance, prudence, justice et force).

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_63Le thème de la luxure parait déplacé…. Mais nous voyons ça avec nos yeux du XXIe siècle, et du mauvais côté. Ce n’est pas du tout le péché qui est représenté, mais la transmission du savoir, la symbolique en étant le vecteur. Comme pour l’homme chevauchant la sirène, qui ne laisse aucun doute là-dessus. Dans la tradition pythagoricienne, la sirène chante la musique des sphères. Celui qui la chevauche retrouve l’harmonie primordiale.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le trésor

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_44Dans le trésor de la cathédrale se trouve la mitre en soie brodée de fils d'or du XIIe siècle que la tradition attribue à Bertrand. D’autres pièces datent du XIIIe siècle, comme la crosse en bronze doré retrouvée dans le tombeau de Bernard de Mirement, évêque de 1263 à 1286.

 

 

 

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_45Le reliquaire en forme de tour, le coffret en bois plaqué d'os ou la bourse à reliques datent du XIVe siècle.

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Saint_Bertrand_de_Comminges_49Des fragments de broderie et des sandales, des gants liturgiques datent du XVe.

 

 

Saint_Bertrand_de_Comminges_47Mais la pièce la plus mystérieuse, c’est la « Licorne ».  Ce serait la hampe d’une crosse épiscopale. A l’époque, elle était sensée être une corne de licorne, elle n’est qu’une pièce d’ivoire faite en défense de narval. Au Moyen Age, ces cornes, vendues par les peuples du nord des fortunes, avaient la réputation de posséder de nombreux pouvoirs de guérison et des vertus de contrepoison.

 

 

narval_aCes propriétés attribuées dès le XIIIe siècle en ont fait l'un des remèdes les plus chers et les plus réputés au cours de la Renaissance dans les cours royales. Bertrand de Got, ancien évêque de Comminges (qui prendra le pseudonyme d’évêque à la Licorne), vouait une véritable fascination à l’objet, qu'il lèguera à la cathédrale.

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