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27 avril 2011

Chartres, présentation




Chartres_1« Cuiridh mi clach air do chàrn », « Je déposerai une pierre sur ton cairn », dit-on en gaëlique. Cairn, mot dont l’étymologie nous donne comme base KARN, la colline ou bien le tas de pierres. C’est ce que je vais m’efforcer de faire. Karn, cairn, carnutes, Chartres. Je me servirai pour cela de mon savoir, acquis dans les livres, de mes connaissances, trouvées dans l’expérimentation et le ressenti, et de quelques sites, dont celui de monsieur Bernard Gaste, qui m’en a aimablement donné l’autorisation, et je vous invite à le visiter. Si vous désirez une description complète du sanctuaire, c’est ici

 

 

 

 

 

Chartres_18Le plateau chartrain est, à lui seul, un immense mégalithe lancé à l’assaut du ciel. Cet état de fait, plus les courants telluriques puissants le parcourant, ne pouvaient laisser nos ancêtres indifférents, et c’est probablement à cette époque que fit son apparition le premier enclos sacré. Ces forces naturelles en font un haut lieu, et je citerai encore une fois Robert Graffin :

 

 

 

 

 

 

 

"Un lieu sacré, avant d'être utilisé par l'homme pour ses rituels, fonctionne à l'état naturel comme point d'échange des forces entre la terre et le ciel. Les rituels humains, quels qu'ils soient, ne font qu'intensifier le processus et le mettre à la disposition des vivants. Le bâtiment, temple ou église ou tout autre nom qu'on lui donne, est un appareil qui démultiplie encore, à la fois le phénomène naturel et l'action humaine qui s'y déroule éventuellement. Cet appareil doit être en prise avec le lieu.
Un lieu peut se passer des hommes et de l'appareil. L'appareil ne peut se passer du lieu, ni des hommes pour son entretien. Les hommes peuvent utiliser le lieu en se passant de l'appareil. Ils peuvent aussi se passer de l'un et de l'autre à partir d'un certain stade d'évolution. La conjonction des trois, lieu, homme et appareil, permet (parfois) des miracles, lesquels n'existent pas, étant les effets de lois naturelles intelligemment mises en œuvre."
 

Chartres_32Nos ancêtres pré-celtiques se sont donc servi du lieu pour intensifier un processus dont le but me semble être d’accéder à des états modifiés de conscience. L’histoire de la construction de l’appareil ne restera qu’humain. 

 

 

 

 

 

Chartres_23La première occupation du pays chartrain remonte au Paléolithique, mais c’est du Néolithique que nous provient le plus de vestiges : les fouilles du quartier d’Aboville, situé dans la plaine et séparé du plateau rocheux par l’Eure, ont mis à jour une abondance d’objets d’une période appelée Campignienne, qui se situe aux environs de – 4 800. Il n’est donc pas étonnant que mes ressentis radiesthésiques m’aient indiqué la présence d’un mégalithe sous le parc du Clos Pajot.

 

 

Chartres_84L’époque celtique nous montre Chartres, Autrikon, comme une importante cité des Carnutes (peuple de la Gaule établi entre la Loire et la Seine). La principale cité, selon les fouilles archéologiques, restant Cenabum, ou Orléans, qualifiée d’« emporium des Carnutes » par Strabon. Le nom pré-gaulois de l’Eure, Autura, nous a probablement donné Aut(u)rikon, où le « pont sur l’Eure ». Romanisée en Autricum, la cité devint plus importante. Protégée par des buttes de terre, elle était alimentée en eau par deux aqueducs, on y trouvait également un important amphithéâtre, au moins un forum ainsi que des temples, le principal étant parait-il dédié à Coré, la Perséphone des grecs.

 

Chartres_87Temples, certes, mais contrairement à ce qui est prétendu, aucune preuve de la présence d’un quelconque culte druidique, encore moins d’une assemblée de druides en ce lieu, si ce n’est par la légende. Nul témoignage de vierge noire, de puits sacré, de mégalithe, avant au moins le XII ème siècle, et César ne mentionne jamais Autricum, mais le pays Carnute : « Ji (Druidi), rerto anni tempore, IN finibus carnutum, quœregio totiusgalliœ média habetur, considunt in loco consecrato. » « Chaque année, à date fixe, ils (les druides) tiennent leurs assises en un lieu consacré, dans le pays des Carnutes, qui passe pour occuper le centre de la Gaule. »

 

 

 

 

 

Chartres_79Certains auteurs proposent Lèves, Dreux, Senautes ou bien Alluyes pour le collège général des Druides. Mais enfin, il est vrai que nulle part ailleurs il n’y a concentration aussi importante de monuments mégalithiques qu’autour de Chartres. Finalement, les légendes sont souvent très explicites, soyons-en persuadés. La vierge devant enfanter, la virgini pariturae dans sa grotte sacrée, les pieds posés sur la puissante vouivre et la tête reliée aux étoiles, nous offre un voyage, qui, s’il ne peut être perçu par le premier venu, se présentera déjà à l’initié comme la première étape de la connaissance de soi : « visita interiora terrae rectificandoque invenies occultum lapidem ». L’alchimie peut commencer.

 

 

http://cathedrale.chartres.free.fr/index.htm

http://architecture.relig.free.fr/chartres.htm

http://www.cathedrale-chartres.fr/ (description)

 http://www.france-secret.com/chartres_art2.htm

http://www.top-philo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=70:symbolique-de-la-cathedrale-gothique-de-chartres-partie-1&catid=36:philosophie (reprise du livre de Louis Charpentier)

http://philippe-gavet.com/gavet/livre5/Chap12.htm (plan de Fulbert)


Films de Bernard Gaste
Jacques Bonvin : « Vierges noires »
René Quérido : « l’âge d’or de Chartres »
Louis Charpentier : « Les mystères de la cathédrale de Chartres »
Emile Mâle : « Notre-Dame de Chartres »
Roger Joly : « La cathédrale de Chartres avant Fulbert »
Georges Prat : « L ‘architecture invisible »
Stéphane Cardinaux : « Géometries sacrées »
Eugène Lefevre-Pontalis : « Le puits des Saints-Forts et les cryptes de la cathédrale de Chartres »
Eugène de Buchère de Lépinois : « Histoire de Chartres »

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