La loge des marchands
Sur la place Hippocrate, un édifice du XVI ème siècle, la Châtellenie, ou Castellania, ou loge des marchands, servait de lieu de réunion, de bureau d'inspection et de tribunal du commerce. C'est un édifice à escalier extérieur, dont la construction fut achevée par le grand maître Émery d'Amboise. La Castellania est probablement l'édifice connu au Moyen Âge sous le nom de « Basilica Mercatorum ».
Au rez-de-chaussée, à droite d'un large escalier, s'ouvre sous une galerie une loge voûtée d'ogives.
Sur la façade sont gravées les armes de Pierre d'Aubusson, ainsi qu'une fenêtre à croisée de marbre ornée de fleurs de lys.
Au-dessus de la porte d'entrée, sur le linteau de marbre, un ange tient l'écusson de l'Ordre à gauche, et celui d'Émery d'Amboise à droite.
Le palais des grands maîtres
Le palais actuel est la reconstruction, dénuée de rigueur archéologique, du palais forteresse édifié par Hélion de Villeneuve au XIV ème siècle sur le site même d'un ancien temple dédié à Hélios.
L’ancien palais fut détruit en 1856, lors de l’explosion d'une poudrière.
Lorsque les Italiens s'installèrent à Rhodes, ceux-ci le reconstruisirent, et en firent une résidence d'été pour le roi Victor-Emmanuel III. La rénovation fut achevée en 1939.
Les remparts
Construits au XIV ème siècle sur les fondations de l'enceinte byzantine, ils s'étirent sur 5 km de longueur.
La fortification de la ville de Rhodes fut basée sur les méthodes de construction des chevaliers, tenant compte de la création et l'utilisation d'armes à la pointe de l'art militaire.
Lors du second siège turc, chaque « maison » ou « langue » fut chargée de la défense d'une partie des remparts. On y retrouve de nombreux blasons témoignant de la contribution du pape et des grands maîtres à la réparation et à la consolidation des remparts et du fossé.
La rue des Chevaliers
Cette rue pavée médiévale, la même qu'empruntaient autrefois les habitants pour se rendre à l'Acropole, descend de la place du palais des Grands Maîtres jusqu'à l'église Notre-Dame du Château.
Les édifices de cette rue, comme les auberges, appartiennent, pour la plupart, à la seconde période architecturale des chevaliers, postérieure au siège des Turcs de 1480. Ils sont construits à l'aide de blocs de roche poreuse locale régulièrement agencés.
Les auberges, au nombre de 7, de style gothique, construites au XIV ème siècle, étaient l'endroit où se réunissaient les chevaliers. Les chevaliers étaient divisés en sept nationalités ou langues : France, Auvergne, Provence, Castille, Aragon, Italie et Angleterre. Chaque langue protégeait un quartier de la ville. Il ne reste plus que 4 des 7 auberges du départ.
La tour de l'Horloge
A côté de la mosquée de Soliman le Magnifique se dresse la tour de l’Horloge (Pirgos tou Orologiou), construite au XIX ème siècle sur l'emplacement d'une tour médiévale de garde qui servait d'observatoire. La tour a été construite sur l'emplacement d'une tour médiévale de garde qui servait d'observatoire.
L'armurerie
Elle s'est installée dans l'ancien hôpital des chevaliers.