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lieux sacrés
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10 avril 2009

L'église de Siradan

Siradan_1Le village de Siradan se trouve dans la vallée de la Barousse, habitée depuis la préhistoire. Cette vallée montagnarde révèle pour la période antique de nombreux vestiges lapidaires utilisés pour leur plus grande part en remplois dans les édifices religieux.
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Siradan_4A Siradan furent retrouvés un autel votif dédié au dieu Aereda, trouvé in situ au pied de la montagne de Gert, au lieu-dit Plan de Chets, un autre autel votif dédié à Jupiter encastré dans une fontaine, des fragments d'auges cinéraires.










Siradan_2La plupart des églises de cette vallée sont connues dès 1384, ce qui est le cas du village de Siradan, d'abord groupé autour de l'église disparue Saint-Pierre de Louga. Il aurait été déplacé à une date inconnue.

Siradan, où se trouvait une source d'eau sulfatée calcique magnésienne, fut une ancienne station thermale autrefois réputée, tombée en sommeil entre les deux guerres.





Siradan_3L'église actuelle, de style classique, ne fait pas exception à la règle : un bas-relief d'époque gallo-romaine, ainsi qu'un chrisme, sont encastrés dans sa façade.











Siradan_9A l'intérieur, une statue de saint Blaise, datant du XIVème siècle.


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Siradan_10Une statue de vierge, qui pourrait avoir les attributs d'une vierge noire, Notre-Dame du perpétuel secours.

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10 avril 2009

Chapelle Saint-Julien de Saléchan

Sal_chan_2Inconnue des guides, et pourtant si belle, la petite chapelle Saint-Julien de Saléchan nous réserve bien des surprises.












Sal_chan_1Construite au XIème siècle, cette chapelle romane comporte de nombreuses pierres romaines dans ses sous-bassements.

















Sal_chan_4Nous y retrouvons la croix en forme de svastika, et, comme à Saint-Aventin, un bas-relief d'époque gallo-romaine représentant deux hommes, des jumeaux ?
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Sal_chan_5A l'extérieur, des tombes semblant dater du moyen-âge. Et deux trous, dans la façade, de chaque côté du portail, qui sont axés directement sur l'autel... Pourquoi ?

10 avril 2009

l'église de Signac

Signac_1Une agréable route file en corniche sur le versant qui domine la vallée de la Pique, à travers plusieurs petits villages. Signac en fait partie. Son histoire est connue à travers les vestiges préhistoriques, puis gallo-romains. Le village possède une charte de coutumes datée de 1464.

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Signac_3L'église est romane, et possède un portail à tympan sculpté de façon très primitive. Comme beaucoup d'églises de la région, elle est surmontée d'un clocher-mur à 3 baies, et son abside est semi-circulaire voûtée en cul-de-four.







Signac_5Malheureusement fermée lors de ma visite, je n'ai pu voir ses vestiges de peintures murales. Ni sa vierge en majesté, qui ressemble fort à une vierge noire... Elle fut vendue dans les années 70 à un antiquaire !

10 avril 2009

La chapelle Saint-André de Burgalays

Burgalays_1En contrebas du village de Burgalays, entourée du  cimetière, la chapelle Saint-André est le plus ancien monument de la commune. Elle adopte un plan typiquement roman : nef voûtée en berceau se terminant par une abside en cul-de-four. L’éclairage est concentré dans l’abside, qui constitue le sanctuaire, grâce à trois fenêtres en plein cintre à double retrait.







Burgalays_2A la chapelle Saint-André, le clocher-tour a été transformé en clocher-mur à baies géminées, ou ouvertures jumelles. Ici, son emplacement paraît anormal. Une pierre sculptée au décor de tête est utilisée en remploi sur le haut du clocher.
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Burgalays_3Le portail est en marbre blanc de Saint-Béat. Deux voussures, ces deux arcs emboîtés surmontant la porte, retombent sur leurs pilastres par l’intermédiaire d’impostes, tablettes saillantes ornées ici de boules typiques du style roman pyrénéen. Pas de demi-cercle pour le tympan, mais une simple pierre quadrangulaire où sont sculptés une main bénissante timbrée d’une croix et un chrisme, monogramme du Christ, symbole chrétien dont l’origine remonte au IVe siècle. Traditionnellement, les lettres grecques X (khi) P (rho) désigneraient le Christ et S (sigma) le mot « Sauter », Sauveur.

C'est dans cette église que se tenait une vierge noire du XIIIème siècle.
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http://www.comminges.info/art%20roman/COMM-BURGALAYS.pdf

8 avril 2009

La commanderie de Montsaunès

Montsaun_s_15Ce lieu fait partie, depuis l'antiquité, des lieux sacrés de la région. L'ancien tumulus, les restes d'une villa gallo-romaine, puis une tombe probablement mérovingienne en sont la preuve. Le nom de Montsaunès vient du latin "Montis Salinensis", donné par les romains qui exploitaient le sel à cet endroit.
C'est ici que les Templiers décidèrent de bâtir une commanderie en 1156. Elle devint rapidement la principale commanderie de Haute-Garonne, possédant de nombreuses dépendances dans la région.





Montsaun_s_16Montsaunès, par sa situation et par ses biens, défendait pratiquement tout le comté de Comminges. La vallée de la Garonne n'était pas seulement le couloir emprunté par la grande voie Toulouse-Bayonne, une halte sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, mais aussi le débouché sur la plaine de nombreux ports pyrénéens : "la route des pèlerins, des marchands et des armées passaient sous ses portes".
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Montsaun_s_26La présence de l'ordre du Temple durera jusqu'en 1312, date de la cession des biens des Templiers aux Hospitaliers qui entreprirent dès la fin du XIVème siècle de grands travaux afin d'augmenter la sécurité du village. Après la révolution, tous les biens de la commanderie devinrent la propriété de l'état et furent vendus aux enchères en 1791. Les murailles et les bâtisses du château servirent de carrières de pierres aux villageois.

Il ne reste de cet immense domaine que la chapelle romane.











Montsaun_s_30Elle fut construite et dédiée à saint Jacques en 1180 sur l'emplacement d'un ancien édifice chrétien, lui même implanté sur les fondations d'un ancien lieu de culte de Mithra.

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Montsaun_s_32Elle est en briques et en pierres, dotée à l’ouest d’un mur clocher, et comporte trois portes : une en façade pour le peuple, une au nord pour les chevaliers et une au sud conduisant au cimetière (disparu) et à la factorerie.
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Montsaun_s_6_planLe plan de l’église est simple, un cœur semi-circulaire, une nef rectangulaire et à leur jonction, une tour escalier qui servait d’accès aux combles et à la galerie extérieur. L'église servait peut-être de donjon à la commanderie : une galerie de bois cernait son sommet.

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Montsaun_s_18Le portail ouest comporte trois arcades. La porte centrale est surmonté d'un chrisme et d'un bandeau figuré où cinquante-deux têtes humaines sont accolées deux par deux.
"Les élus présents aux côtés de Dieu (au centre), ont le visage calme et en paix. Ceux qui ont vécu loin de Dieu, les damnés (en allant vers les extrémités), ont le visage déformé par la laideur, la terreur et la souffrance de l'enfer".
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Montsaun_s_23Les quatre colonnettes qui l'encadrent portent des chapiteaux ouvragés où l'on rencontre plusieurs fois le Christ bénissant, tenant toujours un livre fermé. C'est le symbole de l'enseignement ésotérique.
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Montsaun_s_17La rosace est constituée de treize cercles (un grand et douze plus petits) représentant le Christ-Soleil et les Apôtres-zodiaque.











Montsaun_s_27La porte sud, celle des templiers, nous réserve une surprise. En effet, nous trouvons sculptée sur l'un des chapiteaux de droite une belle vierge noire en majesté. C'est Notre-Dame, chère aux chevaliers.
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Montsaun_s_28"En pays de Comminges et de Couserans, on ne trouve pas moins de trente-huit grottes (tutas), où l'on considère comme un fait historiquement incontestable que sont apparues des hadas, c'est-à-dire des formes féminines blanches à l'attitude divinement douce et bienveillante, lesquelles entretenaient en outre un rapport étroit avec des sources. Parmi ces évidentes résurgences de la Terre-Mère (la grotte et la source ), quatre furent reconnues par l'Eglise du XIXe siècle comme étant des apparitions d'une Vierge Marie (Montsaunès, Miramont, Sauveterre et Lourdes)."


















http://www.templiers.org/montsaunes.php
http://www.insolite.asso.fr/templiers/montsaunes.htm
http://www.templiers.net/departements/index.php?page=31
http://templum.zabra.org/vestiges/comminges/montsaunes/text_fr.php

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8 avril 2009

L'intérieur de la chapelle

Montsaun_s_10L'intérieur de la chapelle est décoré de fresques peintes à "fresco secco" datant du début du XIIIème siècle,  présentant des scènes figurées et un grand nombre de figures géométriques. Des personnages, apôtres et prophètes, sont placés sous les arcades proches du chœur.
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Montsaun_s_1La voûte est décorée de motifs géométriques en ocre rouge sur fond blanc : semis d'étoiles, rosaces, croix du Temple, damiers, chevrons, rubans ou festons. Illustrations d'une symbolique hermétique, elles n'ont encore pas donné leur secret.
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Montsaun_s_9aMme Laborde , dans son article "L'Église des Templiers et les vestiges du château de Montsaunès", paru dans la Revue de Comminges n°92, en 1979, nous donne le mot de la fin :






Montsaun_s_12« On ne peut nier qu'une grande partie du décor peint de Montsaunès est en dehors des programmes ordinaires. Sans cacher l'influence de nombreux ouvrages à sensation traitant des rites secrets de l'Ordre, il n'y a pas de légendes sans fond de vérité, et on ne peut pas rejeter l'hypothèse que certains éléments de l'Ordre aient été impressionnés par des croyances ésotériques plus ou moins orthodoxes.
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Montsaun_s_14Si la plupart des Templiers étaient des religieux sans culture, sans formation théologique, d'autres se situaient à un niveau différent. Les Templiers furent souvent en relations non guerrières avec les mondes musulman et juif. La chrétienté médiévale elle-même abritait de nombreux groupes clandestins, cultivant l'ésotérisme dans une symbolique hermétique, dont la voûte de Montsaunès est, peut-être, une illustration...»

8 avril 2009

L'abbaye Saint-Hilaire

Saint_Hilaire_5Cet ancienne abbaye bénédictine fortifiée fut fondée à la fin du VIIIème siècle sur l’emplacement d'une chapelle construite à la demande de Saint-Hilaire, premier évêque de Carcassonne au VIème siècle, qui fut enseveli dans son oratoire.

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Saint_Hilaire_4L'abbaye fut tout d'abord dédiée à saint Sernin, premier évêque de Toulouse. Mais au Xème siècle, suite à la découverte des restes du corps d'Hilaire le 22 Février 970, et à la volonté du comte de Carcassonne Roger Ier, l'abbaye changea de nom et fut placée sous le vocable de saint Hilaire.
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Saint_Hilaire_2Le monastère connut une certaine prospérité jusqu’au XIIIème siècle, mais dès la guerre de Cent Ans il subit des dévastations, les ravages de la peste noire et des périodes de famine. Placée sous la commende en 1540, l'abbaye ferma ses portes en 1748. En 1531, les moines de Saint-Hilaire découvrirent le premier vin effervescent au monde : la blanquette de Limoux.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Hilaire_(Aude)
http://www.cathares.org/saint-hilaire-intro.html
http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?id=s0039000
http://architecture.relig.free.fr/hilaire.htm
Plan extrait de la monographie "L'abbaye de St Hilaire" par Jean Blanc, éd. du CAML,1982


8 avril 2009

Le cloître

Saint_Hilaire_7Après avoir prospéré sous la protection des comtes de Carcassonne, le monastère est soupçonné de sympathies cathares.
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Saint_Hilaire_11Les terres puis le monastère sont cédés à la communauté dominicaine de Prouille (jusqu'en 1217). L'abbaye perd 1/3 de ses terres.
Une fois le conflit apaisé, St Hilaire redevient ensuite une abbaye d'hommes.

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Saint_Hilaire_13L'abbatiale puis le cloître sont alors reconstruits sous les abbatiats de Guillaume (1237-1260) et de Bertrand de Touron (1323-1340).

En forme de trapèze irrégulier, avec des côtés de seize (sud), douze (est et ouest) et 14 baies (nord), il comporte donc 54 arcades ogivales.







Saint_Hilaire_10Toutes les arcades reposent sur des colonnes géminées dont les chapiteaux sont très abîmés. Les galeries du cloître sont couvertes d'un toit mais ne sont pas voûtées.











Saint_Hilaire_9Au centre du jardin se trouve un bassin quadrifeuille et une vasque du XVIème siècle.

8 avril 2009

Le sarcophage de saint Sernin

Saint_Hilaire_sarcophage_1C'est l'œuvre maitresse de l'abbaye de Saint-Hilaire, réalisée en marbre blanc des Pyrénées par le Maître de Cabestany, sculpteur itinérant et anonyme du XIIème siècle. Le maître de Cabestany a laissé sa marque originale sur nombre de monuments d'Espagne (Catalogne et Navarre), France (Languedoc et Aude) et Italie (Toscane).





Saint_Hilaire_sarcophage_RieuxC'est par référence au tympan de l'Assomption trouvé à Cabestany, dans les Pyrénées Orientales, qu'on le désigne par ce vocable. Sa signature est reconnaissable aux visages triangulaires des personnages, aux fronts bas, aux mentons écrasés, aux yeux étirés en amande avec un trou de trépan de chaque côté, au nez à l'arrête tranchante, aux oreilles larges et décollées, aux mains démesurément allongées aux doigts longs et effilés, beaucoup de plis sur les drapés et un grand nombre de détails autour des personnages principaux. Comme la représentation de la Vierge à Rieux-Minervois.










Saint_Hilaire_2aBien que présentant la forme d'un sarcophage antique, il s'agit d'un reliquaire. La cuve est trop étroite de l'intérieur et la face arrière n'est pas sculptée. On pense donc qu'il fit office de maître-autel dans l'ancienne abbatiale. Il fut réalisé dans le dernier tiers du XIIème siècle, et évoque le martyr de saint Sernin, ou Saturnin, évangélisateur et premier évêque de Toulouse au IIIème siècle. La lecture des scènes s'effectue de droite à gauche : son arrestation, son martyr et son ensevelissement.












Petit côté droit

Saint_Hilaire_sarcophage_4On peut voir au centre saint Sernin qui tient la crosse de sa main droite, le livre des évangiles posé sur sa poitrine. A sa droite, saint Honest, évêque de Pampelune et à sa gauche saint Papoul, évangélisateur du Laugarais. Ils furent tout deux disciples de Sernin.










Face principale, à droite

Saint_Hilaire_sarcophage_3On retrouve Sernin avec le livre des évangiles grandement ouvert sur sa poitrine, car il commence sa mission d'évangélisation. Il va se mêler à la population pour prêcher. Saint Sernin a vécu vers l'an 250, au moment des persécutions de Dèce, empereur romain, et le christianisme n'était pas encore toléré.






Saint_Hilaire_sarcophage_7Il est donc arrêté par les soldats romains (l'un d'eux l'attrape par le cou). A noter les têtes d'animaux sculptées entre les jambes des romains.












Face principale, à gauche

Saint_Hilaire_sarcophage_6Par le biais d'une corde, Sernin est attaché à la patte arrière d'un taureau aiguillonné par le bourreau et excité par deux chiens qui aboient et essaient de lui mordre les pattes.








Saint_Hilaire_sarcophage_2Sernin semble serein et bénit de sa main droite les deux femmes qui se trouvent au dessus de lui : ce sont les saintes Puelles,disciples de Saturnin. A droite, le capitole de Toulouse est représenté par un bâtiment monumental, sorte de grande arche.








Petit côté gauche

Saint_Hilaire_sarcophage_5Il s'agit de la mise au tombeau de saint Sernin. Au centre, on voit le corps du saint étendu et soutenu par les Puelles, ainsi que des femmes tenant un vase d'aromates pour embaumer le corps. Du corps du saint s'élève un enfant dénudé et nimbé qui représente l'âme de Sernin s'extrayant de son enveloppe charnelle et qui s'élève vers le Paradis où elle est accueillie par un ange.
Tout au fond, le tombeau de Sernin est béni par deux anges thuriféraires qui déversent de l'encens et par la main de Dieu qui descend du ciel. Sous le tombeau, on aperçoit les femmes qui viennent se recueillir sur la tombe, certainement dans le but d'obtenir guérison ou miracle.


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8 avril 2009

L'église abbatiale de Saint-Hilaire

planL'église, du XIIIème siècle, est de petite taille et possède un plan simple : une nef unique terminée par une abside en cul de four et deux chapelles latérales formant un faux transept.
Chacune d'elle disposait d’une absidiole : celle située au nord fut supprimée lors de la construction de la sacristie.















Saint_Hilaire_6Elle devait originellement être couverte par une charpente en bois. C'est sous l'abbatiat de Guillaume que fut ajouté le voûtement d'ogives. La nef est constituée d'un vaisseau unique de deux travées, éclairée par des baies cintrées d'inégale hauteur.









Saint_Hilaire_8Les ogives et les doubleaux retombent sur des colonnes ou demi-colonnes engagées.












Saint_Hilaire_12Leurs chapiteaux sont sculptés de figures anthropomorphes, de personnages à type d’Atlante, de motifs végétaux et d'animaux fabuleux.
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Saint_Hilaire_11Un seul est historié et présente sans doute une procession de moines. Si vous regardez bien, un singe... montre son cul. Déjà vu ! (Thuret entre autres)











Saint_Hilaire_7Les clefs de voûtes des deux travées de la nef et de la croisée du transept sont sculptées.

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Saint_Hilaire_53Les piliers de la première travées sont engoncés dans le mur. L'église devait à l'origine être plus grande, ce qui explique également qu'elle se termine brutalement par un mur sans ornement, à l'exception d'une minuscule chapelle semi-circulaire.

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