Le cloître
Le nouveau cloître, construit au XIVème siècle sur l'emplacement de l'ancien, conserve quelques parties romanes :
-l'armarium (c'était la bibliothèque des moines. Il nous parait petit, mais au XIIème siècle, les livres étaient rares. Il est couronné d'un arc en plein cintre à dents de scie)
- la sacristie : la porte est aussi surmontée d'un arc en plein cintre en dents de scie. Voûtée d'un berceau en plein cintre, elle servait souvent de chapelle à l'abbé.
- la salle capitulaire : sans aucun pilier intérieur, la salle est ornée d'une voûte d'arête surbaissée d'une seule portée.
Les vases du cardinal de Bonzi sont placés entre les baies.
- le parloir, le sciiptorium et le chauffoir : ces deux dernières pièces n'existent plus depuis les transformations du cadinal de Bonzi.
- la salle des frères convers : restaurée au XIXème siècle, de vaste dimension, elle possède une cheminée renaissance, rapportée du château de Cavillargues, qui fut vendu pour restaurer Valmagne à la fin du XIXème siècle.
Les retombées d'ogives du cloître gothique sont-elles ainsi accrochées sur de vieux murs romans. Les arcades sont surmontées d'un oculus, tantôt circulaire, carré ou triangulaire.
Bordant l'église, la galerie nord, galerie de la lecture, où s'effectuait la cérémonie du lavement de pieds. Au fond de la galerie se trouve un autel dédié à la vierge, et contre le mur de l'église, un enfeu : probablement celui d'un abbé.
Les ouvertures sont séparées par des groupes de colonnettes à chapiteaux, décorés de feuillage. Certaines sont en marbre, récupérées dans les fouilles de la fondation qui, on s'en souvient, ont été faite sur l'emplacement d'une villa romaine. On y retrouve de nombreux fragments sculptés en réemploi, provenant du jubé.