Le cloître
Il est accolé au côté sud de l'église, et ses arcades ouvrent sur le ravin à proximité.
Un petit jardin est ménagé à son pied, sur une des terrasses ménagées pour soutenir le prieuré.
Dans le mur nord se trouvait une porte de la chapelle d'origine. Murée afin de recevoir la tribune, il n'en reste qu'une niche.
Rythmé par trois piliers séparant des séries d'arcades, il est constitué d'une seule galerie. Le décor sculpté se déploie sur les huit couples de chapiteaux en marbre.
On remarque l'activité de sculpteurs différents travaillant ensemble : les chapiteaux intérieurs sont une exécution plus habile que les extérieurs.
Nous trouvons des lions dressés, qui, comme sur le portail n'ont qu'une gueule pour deux.
Des lions "engoulants", gueules ouvertes, avalant ou bien faisant sortir (?) des pattes ou des bras...
Des lions ailés, dressés sur leurs pattes arrière, qui mordent la pointe de leurs ailes, alors qu'un personnage vêtu d'une longue robe plissée, chevelu et barbu (l'enseignant ?), encercle de ses doigts leurs pattes arrière. Ils sont encore dans la matière.
Quatre aigles, toutes ailes déployées, posant leurs pattes sur l'abaque du chapiteau. Encore dans la matière.
Les feuilles d'acanthe en bouquet végétal laissent apercevoir la tête d'un homme. Apparition de l'initié.
Les lions marchants : le premier est tellurique, la tête et le sexe baissés vers la terre. Au -dessus, une étoile et un homme couronné, au milieu de feuilles simples. Le deuxième, la tête relevée, le sexe épanoui regardant vers le ciel. Au-dessus, l'homme et l'étoile, au milieu de feuillages d'acanthe plus importants... No comment.