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14 novembre 2007

Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, le cloître

Le cloître
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Galerie ouest

Fontfroide__24_aDans la ruelle des convers une porte de ferronnerie fait passer au cloître lumineux. La lumière y est diffusée par des arcatures et des oculi. Cette cour intérieure est le cœur même de l’abbaye. C’est par la galerie ouest longeant le bâtiment des convers qu’on aborde cet espace clos enserrant un petit jardin.

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Fontfroide__26_aL’arc brisé ouvrant la première travée découvre la perspective des massifs fleuris qui entourent le puits devant l’angle des grandes arcades dominées par le clocher. Deux périodes de construction et deux styles différents se sont succédé ici.
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Fontfroide__28_aUn premier cloître, bâti de la fin du XIIème au début du XIIIème siècle, fut élevé selon les règles de l’art roman. L’ensemble des parties basses, notamment la double procession des colonnettes et leurs chapiteaux à décor de feuillages supportant des petits arcs plein cintre, appartient à cette époque, mais c’est alors une charpente de bois avec son toit en appentis qui couvrait les quatre galeries.







Fontfroide__99_aDans la seconde moitié du XIIIème siècle, quand Fontfroide, riche de multiples donations, entame le temps de sa plus grande prospérité, un important remaniement est réalisé suivant le goût et les techniques nouvelles, celles de l’âge gothique. Dans chaque travée, les colonnettes romanes, toujours en place, sont désormais surmontées d’un haut tympan, percé d’oculi différemment répartis et qui s’inscrit lui-même dans un profond arc brisé.






Fontfroide__101_L’ancienne couverture de bois est remplacée par la pierre et, à l’intérieur des galeries, les voûtes d’ogives retombent le long des murs sur d’élégants culots, à deux mètres du sol. Il faut encore parcourir la galerie sud pour atteindre le portail donnant accès à l’église abbatiale.










Galerie sud

Fontfroide__34_aElle jouxte le collatéral de l’abbatiale et fût bâtie la toute première, aussi bien lors de la construction romane que lors du remaniement ogival.

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Fontfroide__36_aLes colonnettes sont ici groupées, dans chaque travée, en cinq paires : leurs marbres alternent le rose de Caunes, la griotte des Pyrénées, le blanc veiné de gris ou de vert ; leurs chapiteaux offrent les motifs végétaux les plus variés.
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Fontfroide__98_aAu dessus, les deux tympans centraux s’aèrent par trois oculi, au lieu de l’unique, présent partout ailleurs. Mais ce sont les voûtes qui recèlent les particularités les plus curieuses. La croisée d’ogives y est accompagnée d’un lierre longitudinal torique et les compartiments très bombés sont appareillés en lit concentrique comme à la voûte du carré du transept dans l’église.







Fontfroide__33_aTout au long de la galerie existent des bancs où les moines venaient s’asseoir soit pour lire individuellement, soit pour se reposer en méditant ce que leur mémoire et leur cœur avaient retenu de la liturgie ou de la lecture. Dans cette même galerie, deux bassins de pierre servaient au rite du "mandatum", le lavement des pieds que les Cisterciens pratiquaient mutuellement chaque semaine.








Galerie est et salle capitulaire

Fontfroide__37_aFontfroide__49_aLe mur de la galerie est, immédiatement contigu à la porte de l’église et laisse deviner, derrière une statue bourguignonne de la Vierge à l’Enfant et au panier de roses, l’emplacement obturé de l’armarium. Dans cet évidement ménagé sous l’escalier du transept étaient conservés les livres nécessaires aux offices, les textes de l’Ancien et du Nouveau Testament, les œuvres des Pères de l’Église.







Fontfroide__47_aLa porte qui s’ouvre aussitôt après introduit à la sacristie, belle pièce voûtée en berceau. Cinq travées rythment la galerie Est et la travée centrale apparaît vers le jardin entièrement évidé, sans arcature de colonnettes au-dessus de la banquette et sans tympan, ouverture symétrique de celle qui, lui faisant face, constitue l’entrée de la salle capitulaire.
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Fontfroide__46_aLe seuil servant de transition entre le cloître et la salle elle-même marie la sobriété et la majesté, la puissance et la légèreté. L’arcade centrale en plein cintre s’appuie sur deux groupes de quatre colonnes de marbre entourant une cinquième. La salle a vraisemblablement été construite entre 1180 et 1280.
Fontfroide__43_aContre les trois murs pleins, arcs et nervures reposent sur les chapiteaux très simples de colonnes engagées. Au centre, ogives et doubleaux sont soutenus par quatre colonnes de marbre. Leurs chapiteaux évasés s’ornent de deux rangs de feuilles plates, représentations stylistiques du « citel », le roseau d’eau des étangs de Bourgogne qui a donné son nom à Cîteaux.


Fontfroide__42_aD’ici, à travers les colonnes du chapitre et de la galerie, répétée au-delà par celles des autres travées du cloître, se découvre une surprenante perspective : fûts de marbre et arcs de pierre multipliés imposent l’image d’une forêt au profond recueillement.
Fontfroide__44_aDeux bancs de pierre superposés courent le long des murs. À l’Est, trois fenêtres éclairent la salle Au-delà de la salle capitulaire, un passage conduit au second cimetière, celui de la communauté du XIXème siècle. À l’origine, il servait pour le rangement des outils que prenaient les religieux avant de rejoindre les jardins ou les ateliers.

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14 novembre 2007

Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, la chapelle des étrangers

Fontfroide__115_aA l’extérieur de la clôture et seule construction qui subsiste du premier monastère, elle permettait aux pèlerins et aux étrangers d’assister aux offices sans déranger les moines. Elle se trouvait à proximité de la seule porte d'entrée du XIIème siècle, blottie contre la colline.
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Fontfroide__111_aAu XIVème siècle, des contreforts permettent de surélever le bâtiment et de construire une salle, peut-être utilisée comme chapelle par les pères abbés.

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Fontfroide__15_aPrès d'elle, contre la paroi, une source accueille les visiteurs, humains ou non.
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14 novembre 2007

Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, les cours

La cour d'honneur

Fontfroide__131_aLa cour est très bien gardée.













Fontfroide__9_aAprès avoir franchi le porche d'entrée, bâti vers 1777-1778, on découvre le long rectangle de la cour d'honneur. Il est cerné à droite par un mur de gros appareil et, en terrasse, les jardins à l'italienne.
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Fontfroide__14_aÀ gauche, un grand bâtiment de structure médiévale qui fut d’abord occupé par les frères convers puis transformé et réaménagé, notamment par l’ouverture de larges fenêtres à meneaux, afin d’accueillir l’hôtellerie.
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Fontfroide__12_aAu fond, l’espace est limité par une vaste arcature à trois baies dont celle du milieu, fermée par une grille de fer forgé, s’orne d’un fronton triangulaire classique.











La cour du XVIIIème siècle

Fontfroide__19_aCette cour est souvent dénommée "Louis XIV", à tort, car les documents attestent que sa configuration actuelle provient des travaux effectués à partir de 1775. Dans le monastère médiéval, sur un espace nettement plus restreint, s'ouvraient au nord les ateliers des frères convers : la menuiserie, la forge et la boulangerie au droit du moulin enjambant le torrent. À l’est se développait l’aile du noviciat tandis que vers le sud plusieurs bâtiments proprement conventuels débordaient largement dans cette cour.

Tout l’ensemble se trouvait centré autour du puits, véritable citerne aux moellons parfaitement assemblés et qui s’approfondit en un gouffre creusé dans les calcaires fracturés. C’est la que se trouve une eau très froide, sans doute origine toponymique du nom Fontfroide (fons frigida) et en raison de la présence sur ce site de la première installation monacale. Toute implantation de monastère nécessite en effet une triple proximité : celle de la pierre, celle du bois et celle de l’eau. Tous ces éléments se trouvent réunis à Fontfroide.

Quand l’abbaye, aux temps classiques, n’abrite plus ni convers, ni novices mais seulement un petit groupe de moines, ceux-ci détruisent les bâtiments devenus inutiles et modifient les constructions en les alénageant selon le goût de l’époque. Alors cette cour prend son aspect régulier, rectangulaire, par la réduction des surfaces de la cuisine, de la salle des moines (le scriptorium) et surtout du réfectoire. La surélévation du sol, de près de 30 centimètres, correspond aux déblais retirés de ces démolitions. Quant au noviciat, il fait place au logis du prieur conventuel avec une orangerie et, à l’étage, des logements spacieux. La façade cependant n’est qu’un décor de théâtre, placage sur la structure du XIIIe siècle.

14 novembre 2007

Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, les bâtiments des convers

Le réfectoire

Fontfroide__13_aUne porte partant de la cour d'honneur permet l'accès au réfectoire des convers. Les imposantes dimensions de celui-ci, dont la longueur avoisine les cinquante mètres, amènent à imaginer une communauté de 180 à 200 frères.
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Fontfroide__18_aCe vaisseau construit au début du XIIIème siècle se divise en cinq travées ouvertes de voûtes d’ogives étalées. Les arcs doubleaux de profil carré, les ogives et les nervures se fondent dans les murs. L’éclairage est apporté par des baies géminées vers l’ouest et en simple arc plein cintre à l’est.










La ruelle des convers

Fontfroide__20_aDans les abbayes cisterciennes normalement orientées, comme c’est le cas de Fontfroide, le sanctuaire étant disposé vers l’est, le cloître contigu et les bâtiments adjacents occupent la partie orientale du monastère. Les frères convers se trouvent donc installés dans la partie occidentale, tournée vers l’extérieur. Là s’ouvre la porte principale par laquelle ces ouvriers peuvent sortir pour gagner le lieu de leur travail. C’est à partir de cette entrée que s’organise la distribution intérieure des bâtiments. Celle-ci doit faciliter et en même temps réglementer la communication entre les deux groupes de religieux. Il s’agit d’établir, tout en maintenant la séparation, des points de contact entre les lieux de vie. Par elle les frères convers avaient accès au cellier et au réfectoire, au passe-plat de la cuisine, commune aux profès et aux convers.







Fontfroide__21_aC’est en cheminant sous cette longue voûte en demi-berceau qu’ils se rendaient au fond de l’église, sans déranger l’office psalmodié par les moines installés, eux, dans la partie opposée de la nef.
Fontfroide__94_aAu XVIIème siècle, les convers ayant disparu depuis longtemps, leur ancien dortoir, à l’étage, à été aménagé en spacieuses cellules pour des hôtes. Un grand escalier, que soutient un arc en anse de panier, conduit à l’entrée.








Le dortoir des frères convers

Fontfroide__103_aC’est une superbe salle à voûte de grès rose, en berceau brisé, sans aucun doubleau sur toute sa longueur. Dans sa partie la plus méridionale, cet espace contenait un grenier où les sacs de grains étaient hissés par des ouvertures latérales. La partie opposée représente ce qui subsiste du dortoir des convers après les transformations du XVIIIème siècle.
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La porte romane et le cellier

Fontfroide__22_aLa porte servait d’entrée principale au monastère. Un arc, vide de tout ornement, dessine un plein cintre. Les claveaux, finement taillés, épanouissent leur éventail en longues lignes trapézoïdales. Un imposant linteau constitué d’un unique bloc, soutient le tympan.

Le cellier est une salle basse, voûtée et de vastes proportions dans ces murs épais. Or, entre l’un de ceux-ci, à l’Est, et le mur voisin limitant la ruelle des convers subsistent les traces d’un escalier qui assurait la communication directe de ce cellier avec le dortoir situé au-dessus.




14 novembre 2007

Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, la roseraie

Fontfroide__119_aFontfroide offre depuis quelques années une nouvelle roseraie. Sur cet emplacement, au sud de l’abbaye, subsista durant de long siècles le double enclos d’un cimetière. Dans la partie orientale jouxtant le transept de l’église, étaient enterrés les religieux, moines et convers. Depuis le XIIème siècle, plus de deux mille sépultures se sont superposées.

Autrefois séparé par un mur, un second enclos vers l’Ouest recevait les dépouilles des laïcs, généralement de riches bienfaiteurs. Ce cimetière fut désaffecté dès 1668-1669 et réaménagé au XVIIIème siècle. Au XIXème siècle, les cisterciens avaient installés leur cimetière au chevet de l’église.


Fontfroide__122_aLe terrain de la nécropole, en friche, reçut la roseraie au début du XXème siècle. En 1986, un incendie criminel la ravagea et elle fut replantée en 1989. En tout, ce sont 2 500 rosiers qui embellissent Fontfroide et présentent onze coloris différents. Un peu plus haut, l’enclos Saint-Fiacre constitue un jardin de senteurs où sont réunis toutes sortes de roses anciennes anglaises associés à des plantes odorantes de la garrigue.

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5 novembre 2007

Narbonne, historique

Narbonne__51_aDe nombreux sites aux alentours de Narbonne témoignent d’un peuplement existant déjà à l’époque de la Préhistoire. Dès le VIIème siècle avant notre ère, le territoire de la basse vallée de l'Aude était occupé par les Elisyques, peuplade d'origine ibère à l'origine de la ville. C'est à 4 km de l'oppidum primitif que les romains fondèrent en -118 une colonie du nom de "Colonia Narbo Martius" d'après le nom du consul romain Quintus Marcius Rex.
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Narbonne_laNarbo, leur première colonie en Gaule, était située au bord de la voie domitienne (première route romaine permettant de relier l'Italie et l'Espagne), et elle deviendra au siècle suivant la capitale de la vaste province de Narbonnaise. Elle fut jusqu'à la fin de l'antiquité romaine l'une des villes les plus importantes de la Gaule avec une superficie de plus de 2 kilomètres carrés.







Narbonne__57_aA la fin du Vème siècle, en 462, Narbonne tombe aux mains des Wisigoths et au début du siècle suivant elle fait partie de la province la plus septentrionale de leur royaume d'Espagne. Brièvement occupée par les Arabes au cours du VIIIème siècle, elle est par la suite rattachée au domaine carolingien. En 859, Narbonne est pillée par les Vikings du chef Hasting, qui vennaient de Nantes et avaient hiverné en Camargue.
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Narbonne__52_aAu cour du Moyen-Âge, Narbonne s'affirme à la fois comme une métropole religieuse de premier plan et comme une ville marchande et dynamique. Elle est gouvernée par deux seigneurs : l'archevêque et le vicomte.

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Narbonne__56_aLe Palais des Archevêques est composé du palais Vieux d'origine romane et du palais Neuf de style gothique. Au début du XVIème siècle, directement rattachée au royaume de France, elle joue face à l'Espagne le rôle de place forte, clé et garde de la province de Languedoc.
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5 novembre 2007

Cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, historique

Narbonne__61_aLa cathédrale de Narbonne se situe au cœur de de la ville actuelle. Au moyen-âge, elle se trouvait en bordure des remparts. Cet emplacement est issu d'une longue succession de lieux de culte. Approximativement sur le même emplacement se sont succédés une basilique constantinienne, élevée peu après l'édit de 313 autorisant le culte chrétien (détruite par un incendie en 441) puis une basilique latine construite en 4 ans par l'évêque Rustique (la basilique fut terminée le 29 novembre 445 : primitivement dédiée à saint Genès d'Arles, elle fut consacrée en 782 aux jeunes martyrs espagnols Just et Pasteur), puis une cathédrale préromane carolingienne reconstruite en 890 par l'archevêque Théodard, mort le 1er mai 893. Il en subsiste le clocher, en grand partie restauré, visible du cloître. Malgré l'aide apportée par trois papes, cette église tomba en ruine.

Narbonne__66_aL'édification de la cathédrale est l'un des projets les plus ambitieux du royaume de France du XIIIème siècle. Saint-Just et Saint-Pasteur possède un chœur aux dimensions imposantes : 40 mètres de large, 60 mètre de long, pour un vaisseau central de 15,20 m de large. Les voûtes s'élèvent à 41 mètres de hauteur. Cette cathédrale est la 4ème plus haute de France, après Cathédrale de Beauvais, Amiens et Metz.













Narbonne__64_aLa première pierre de l'église actuelle fut posée par l'archevêque Maurin le 13 avril 1272, dans les fondements de l'actuelle chapelle du Sacré-Cœur. L'édification de la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur fut projeté dès 1264 mais ne débuta qu'en 1272, et le chœur fut achevé en 1332.
La plus grande partie des collatéraux fut élevée de 1295 à 1309, puis le premier étage des tours et le chevet. Sa construction se termine en 1355.  (Wikipédia)






La cathédrale inachevée

Narbonne__113_aElle devait avoir la forme d'une croix latine. Il est facile de remarquer que seul le chœur (la tête de la croix) est terminé et que le transept (les bras de la croix) est à peine commencé, ainsi que la nef (pieds de la croix). Plusieurs raisons sont évoquées: premièrement le manque de ressources, deuxièmement l'hostilité des Consuls à détruire les anciens remparts romains, protégeant la ville, qui fut déterminante, et les désastres accumulés par la ville au cours du XIVème siècle, comme la peste (1348 à 1355), démoralisant la cité et accumulant les ruines et deuils, ou bien la chevauchée du prince de Galles, dit le Prince Noir.






Narbonne__78_aEn 1514, l'archevêque Guillaume Briçonnet fit abattre les anciennes murailles qui passaient entre les constructions dénommées actuellement Cour Saint Eutrope et le bâtiment qui était récemment encore la chapelle des Pénitents Bleus après avoir été celle des templiers hors les murs. Lorsque l'enceinte fut élargie, l'emplacement devint la propriété des archevêques de Narbonne.













Narbonne__79_aEnfin, en 1840, Viollet-le-Duc, entreprit de couronner l'oeuvre du XVIIIème siècle par un porche fortifié, mais des dissensions avec le Conseil de Fabrique l'éloignèrent de Narbonne au bout de quelques mois, et les travaux de la cathédrale sont demeurés depuis en suspens.

5 novembre 2007

La cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, le cloître

Narbonne__85_aIl relie le choeur fortifié de la cathédrale au palais des archevêques. Il occupe l'emplacement de l'église carolingienne de Théodard, dont le clocher est toujours visible.

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Narbonne__77_aLes travaux, relayant ceux de la cathédrale, commencent en 1349 par la galerie Nord et se poursuivent par les galeries Est et Ouest. Après une interruption, ils sont repris en 1417, avec l'édification de la galerie et de la porte Sud.

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Narbonne__84_aLe cloître comporte 4 galeries voûtées d'ogives, éclairées chacune par 5 arcades en arc brisé.
A l'Ouest, le mur extérieur du cloître est contreforté. Autrefois fortifié, il présente encore quelques mâchicoulis.
A l'Est, la galerie communique avec la salle capitulaire, devenue chapelle de l'annonciade.

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Narbonne__71_aLes galeries du cloître qui servaient de cimetiere sont restées inachevées : absence de balustrade, de pinacles sur les deux côtés et de remplages aux arcades.
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5 novembre 2007

La cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, le choeur

Narbonne__88_aDe la cathédrale de Narbonne, bâtie sur le modèle des grands édifices du gothique rayonnant du Nord de la France, seul le choeur est complètement terminé.
Narbonne__92_aLa première pierre est posée le 3 Avril 1272, sous l'épiscopat de l'archevêque Maurin. Les travaux effectifs commencent sous l'épiscopat de Pierre de Montbrun.(1272-1286)

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A la fin du XIIIème siècle, toutes les chapelles sont édifiées. Le choeur est achevé et voûté avant 1332, année de sa prise de possession par les chanoines. Parallèlement, le transept et le début de la nef sont ébauchés. Les tours-clochers, élevées au cours du XIVème siècle, seront restaurées au début du siècle suivant.

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Narbonne__106_aLe choeur imposant à 4 travées mesure hors oeuvre 55 mètres de long sur 48 de large. Il comporte un vaisseau central, hissant ses voûtes d'ogives à plus de 45 mètres, flanquées de collatéraux et de deux séries de 4 chapelles pentagonales moitié moins élevées.

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Narbonne__105_aIl est prolongé par un déambulatoire desservant 5 chapelles rayonnantes de même plan mais plus amples que celles des bas-côtés.
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Narbonne__94_aA l'intérieur, le tombeau des archevêques, le retable polychrome et la vierge du XIVème siècle, le maître-autel à baldaquin du XVIIème siècle.


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5 novembre 2007

La cathédrale, Notre-Dame de Bethléem

Narbonne__99_aD'après la tradition, la vierge du pont de sainte Catherine se trouvait en grande vénération dans l'église de Lamourguier. Cette vierge miraculeuse avait remplacé une antique statue de Marie. Elle fut toujours un refuge de la ville en temps de calamités.
En 1525, les fortifications furent reconstruites. A cette époque, sur le pont que l'on appelait indifféremment le pont de Notre-Dame, la Cadène (en raison de la grosse chaine en fer que l'on tendait le soir d'une rive à l'autre pour empêcher la circulation des barques) ou bien de Sainte-Catherine, on édifia au milieu du pont une chapelle votive et l'on y plaça la statue vénérée.
Pendant 3 siècles, la statue fut vénérée. Elle était si aimée, que pendant la révolution elle fut respectée, et lorqu'en 1889 eut lieu le déclassement des fortifications comportant la démolition du pont, une vaste pétition demanda et obtint du gouvernement que l'on conservât le pont et la chapelle. Malheureusement, quand l'ordre arriva de Paris, la mine avait déjà fait son oeuvre et le pont était à moitié détruit.











Narbonne__98_aLes Narbonnais firent alors placer la statue dans la cathédrale, où le pélerinage un instant interrompu a repris son cours. Lors de restaurations, on retrouva la fresque murale qui est autour d'elle. Sous ses pieds, à l'image de la vouivre, le "Léviathan".

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