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lieux sacrés
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17 octobre 2007

La chapelle Saint-Vincent au cimetière de Grignan

grignan_4Le monument le plus ancien de Grignan. De style roman primitif, la chapelle date du XI ème siècle. Sa façade si pure aussi bien que la régularité de sa construction en petit appareil, en font un édifice remarquable.















grignan_2Dans ce cimetière existait autrefois deux églises, dépendantes dès 1105 de l'abbaye de Tournus : Notre-Dame, détruite, appartenait au diocèse de Saint-Paul-trois-châteaux et Saint Vincent au diocèse de Die.










grignan_7Mentionnée dans une bulle du pape Pascal II, du 24 avril 1105, elle dépendit du prieuré des Tourrettes et fut église paroissiale depuis 1280 jusqu'au XV ème siècle. L'intérieur est digne de l'extérieur. Son abside, voûtée en cul de four, paraît cependant avoir subi de nombreuses transformations.














grignan_6Les biens de l'abbaye de Tournus furent rattachés au chapitre de Grignan en 1539 peu avant son installation dans la collégiale Saint Sauveur.

















grignan_8La nef très sobre a été allongée d'une travée vers l'ouest. Le portail est un bel ouvrage du début du XIII ème siècle dans la tradition romane. L'intérieur est digne de l'extérieur.
















grignan_1Son abside, voûtée en cul de four, paraît cependant avoir subi de nombreuses transformations.
L'abside à pans extérieurs a été reconstruite au XVII ème siècle.





Grignan_5

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17 octobre 2007

Notre-dame de Béconne, la Roche-saint-Secret

dr_me_provencale_484Notre-dame de Béconne à la Roche-saint-Secret est aussi appelée Notre-Dame de la fistule. Au moyen-âge, elle est le siège d'une paroisse du diocèse de Die.











dr_me_provencale_492L'église est entourée d'un cimetière et offre une vue remarquable sur les ruines du château de Béconne. Réputée pour ses guérisons miraculeuses, elle devint un lieu de pélerinage : de nombreux ex-votos y sont déposés.















dr_me_provencale_494L'église date du XIV ème siècle. La nef unique, décorée à l'est et au nord d'une litre funéraire aux armes des Seigneurs de Vesc, est couverte d'une voûte romane en berceau.











saint_secret_b_conneAu XVII ème siècle, l'édifice st agrandi : on y ajoute des chapelles latérales et on reprend le choeur. L'abside présente désormais un fond plat et une voûte en plein-ceintre peinte en bleu.

Elle fait 16 m de long, 4,25m de large, et 4m de haut. Dans la chapelle latérale de droite se trouve une statue primitive de la vierge, dite miraculeuse. Malheureusement l'église était fermée quand je suis arrivée.

17 octobre 2007

Notre-Dame-de-la-Calle à Dieulefit

dr_me_provencale_590Mentionnée dès 1031 dans la «Gallia Christiana» comme une chapelle de la «vicaria» de Comps, NotreDame-de-la-Calle à Dieulefit, en ruine depuis quelques siècles, se trouve dans le cimetière, à l'ouest de la ville.










dr_me_provencale_591Construite sur un site gallo-romain, elle ne présente plus que quelques pans de mur en petit appareil, recouverts de lierre. A l’est, les vestiges de l'église romane reposent sur des murs plus anciens, entre lesquels on a découvert des pièces de revêtement de marbre en «opus sectile», et des tombes recelant des armures, probablement celles des Vesc qui sont enterrés ici.











dr_me_provencale_594En effet, la coseigneurie de Dieulefît était pariée entre les seigneurs de Comps, puis de Vesc et les Hospitaliers de Saint-Jean de Poët-Laval tout proche. Notre-Dame-de-la-Calle fut utilisée jusqu'aux guerres de religion.










dr_me_provencale_593Elle avait été restaurée à l'époque gothique, ce qui pas sa ruine quelques années après. A l'ouest par contre, l’analyse des murs permet de restituer un édifice de plan polygonal.

http://www.centcols.org/les_rendez-vous/damian/monuments_romans_suite.htm

17 octobre 2007

Saint-Pierre de Vesc

Vesc« Vaiesch » en 1113, « Vaiesco » en 1409 (du latin « episcopatum » qui donna en vieux français « evesquet »), Vesc est un ancien fief des évêques de Die.

L'église Saint-Pierre est celle d'un prieuré relevant de l'abbaye de Cruas en Vivarais.  De l'édifice roman, il ne reste que la nef et la façade occidentale : une nef de trois travées,  laissant apparaître, à l'extérieur, dans la façade méridionale, les arrachements des contreforts et les deux baies en plein cintre, aujourd'hui obturées, qui éclairaient les deuxième et troisième travées, la première, plus longue, restant aveugle. 




vesc_6











vesc_4Ce même mur Sud montre bien aussi que la construction de l'édifice s'est développée à la fois d'Est en Ouest mais aussi, par étapes, de bas en haut : en effet, alors que le moyen appareil en calcaire paremente la partie basse de toute la nef et la totalité de l'élévation de la troisième travée, les parties hautes des deux premières travées sont montées - du fait d'un arrêt du chantier, d'un changement d'entreprise ou d'un approvisionnement auprès d'une nouvelle carrière - dans un grès roux bien différent du matériau utilisé pour le reste du monument.




vesc_1 La façade occidentale est la partie la plus remarquable de l'édifice, avec son portail en plein cintre formé de deux voussures séparées par un tore retombant sur deux colonnettes à chapiteaux ornementaux, aux motifs archaïsants, l'archivolte étant décorée de dents d'engrenage et d'une mouluration qui s'amortit sur deux consoles, celle de droite présentant un couple de têtes humaines (les donateurs ?).  L'un des tailloirs est orné d'entrelacs et la corbeille des chapiteaux couverte de feuillages stylisés, de faible relief mais soigneusement ciselés, aux arêtes vives et, de ce fait, accrochant bien la lumière : à n'en pas douter il s'agit là de sculptures sortant de l'atelier auquel on doit la décoration de la tribune de Cruas (Vivarais). 


vesc_2On observera enfin, ici et là, dans les façades, de nombreux remplois romans : des fragments de reliefs ornementaux dans le mur Sud, des tailles décoratives et des marques de tâcherons (A) dans la façade Ouest et, dans le mur Nord, dont le parement a été remonté, des claveaux numérotés (I, III) et des marques de tâcherons : BA, G, N, R, W. Toutes ces caractéristiques permettent de situer la construction de ce prieuré particulièrement attachant vers le milieu du XIIème siècle.

http://www.centcols.org/les_rendez-vous/damian/monuments_romans.htm

17 octobre 2007

L’église Saint-Jean-Baptiste de Crupies

crupies_2Etablie sur un site gallo-romain au-dessus du cours du Roubion, elle apparaît dans les textes en 1107, mais son origine est bien plus ancienne (peut-être était-ce une église baptismale), comme le prouvent les fragments remployés au-dessus de la porte.













crupies_4Y sont sculptés en méplat des rameaux de vigne, aux feuilles très découpées, que picore un oiseau, travail préroman, voire pré-carolingien.  Église dépendant du prieuré de Bourdeaux, lui-même dépendant de l'abbaye bénédictine de Savigny, près de l'Arbresle (Rhône), l'édifice était en ruines après les guerres de religion. Remplaçant aux XVIle et XVIlle siècles l'église Sainte-Catherine du village perché de la Vialle, il fut transformé en temple protestant de 1806 à 1904, désaffecté, puis restauré en 1960.



crupies_3La nef unique comprend deux travées, dont les murs sont renforcés d'arcs de décharge en plein-cintre.  Les impostes qui reçoivent ces derniers sont formées de deux cavets superposés ou d'un cavet surmonté d'un tore, moulures peu fréquentes dans le voisinage.  A l'époque classique, on a fait disparaître un dosseret aux pilastres, rebâti la voûte et la façade, ouvert de grandes fenêtres.







dr_me_provencale_554Le petit appareil en moellons de grès roux des murs gouttereaux de la nef contraste avec les assises plus minces, où se mêlent des moellons calcaires romains, de la partie orientale de l'édifice : le raccord se voit bien dehors à la seconde travée, au sud.

L'église était en travaux quand je suis venue dans le pays.








crupies_5Le contraste apparaît tout aussi net à l'intérieur, quand on arrive à la travée de chœur, vaste et insolite, dépourvue d'arcs de décharge.Deux hauts pilastres, disposés légèrement en oblique pour bien correspondre aux contreforts et portant des tailles décoratives, marquent l'entrée de la travée. Comme ceux de l'abside, ils sont surmontés d'une imposte que décore, seul luxe de l'édifice, une frise de deux ou trois spirales, auxquelles peut s'en ajouter une demie. Le motif, dérivé du rinceau, se rencontre à l'époque carolingienne et deux des frises conservent, entre des spirales, le souvenir déformé d'une petite feuille dont la signification n'était plus perçue. Dans l'hémicycle de l'abside, frappante elle aussi par sa nudité, se remarque une assise de moellons complétés par des briques. Au sud s'ouvre dans la travée une porte ancienne, contiguë à l'un des contreforts très massifs, construits en partie avec le même appareil que l'édifice, ce qui prouve que celui-ci était voûté dès le début.











crupies_6Travée et abside paraissent contemporaines, ou peu s'en faut, de l'installation des moines de Savigny dans plusieurs églises autour de Comps, et en particulier à Bourdeaux, à partir de 1031. La simplicité des structures, le dégagement des volumes dû à la nudité des parois, l'emploi du petit appareil, l'archïsme de la décoration ne démentent pas cette datation ; le motif des spirales se retrouve en remploi à Comps. Quant à la nef, avec sa modénature, elle paraît remonter au Xlle siècle.

http://www.centcols.org/les_rendez-vous/damian/monuments_romans.htm

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17 octobre 2007

L'église Saint Vincent de Taulignan

taulignan_1L'église est celle d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint Ruf. Elle est mentionnée dès 1119 dans un cartulaire de Die. Au XVI ème siècle, elle reçoit le titre de paroissiale, à la place de Saint pierre, ruinée. Saint Vincent est installée au somment du bourg d'origine castrale organisé de manière concentrique autour du château et détruit à la révolution.














taulignan_4taulignan_6L'église a été en partie reconstruite au XV ème siècle et à l'époque moderne.

Elle comprend une nef unique et deux travées, ainsi qu'un transept et une abside semi-circulaire. Les parties romanes sont visibles à l'extérieur, à la base des murs sud et ouest.












taulignan_2Par ailleurs, on opeut remarquer  de nombreux réemplois dans les refections : inscriptions médiévales dans le contrefort nord du mur occidental, petites têtes sculptées dans le mur sud.










taulignan_5L'église comprend un ossuaire, celui de Saint Martin des ormeaux qui vécut au VII ème siècle. Nommé évêque de Saint-Paul-trois-châteaux en 657, il fut atteint par la lèpre et se retira à Taulignan, dans une petite maison à proximité de la rivière Letz. C'est là qu'il mourut.
L'ossuaire exposé ici était dans une chapelle du XI ème siècle édifiée sur les lieux de son décès, chapelle Saint Martin, maintenant domaine agricole.








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17 octobre 2007

Le temple de Taulignan

taulignan_7Un premier temple est construit à Taulignan en 1601 sous le règne d'henri IV. Il est détruit en 1684 peu avant la révocation de l'édit de Nantes. Près de deux siècles plus tard, en 1868, est édifié hors les remparts le temple actuel.
L'architecture en rotonde n'a touché qu'un nombre réduit de temples, dont quelques-uns en Provence.
C'est l'époque où les formes des églises réformés évoluent, parfois semi-circulaire,octogonales ou rondes.

17 octobre 2007

La chapelle Saint Pierre de Taulignan

dr_me_provencale_663aCette chapelle de pur style roman, à nef unique avec abside en cul de four, fut construite au XII ème siècle sur l'emplacement d'un oppidum gallo-romain.











dr_me_provencale_666aVouée au culte jusqu'au XV ème siècle, elle est tombée en ruine faute d'entretien.
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dr_me_provencale_673aDu haut de ce promontoire, on aperçoit Taulignan.

17 octobre 2007

La chapelle Saint Félix de Montségur-sur-Auzon

Monts_gur_sur_Lauzon_1Cette chapelle du diocèsede Saint-Paul-trois-châteaux a été construite au pied du rocher portant le château, à l'intérieur de l'enceinte fortifiée du village.
















Monts_gur_sur_Lauzon_3Elle était desservie par les religieux du prieuré de Saint Amand, dépendance de l'abbaye de Cluny depuis le milieu du X ème siècle.

L'abside et la nef centrale datent du XII ème siècle.









Monts_gur_sur_Lauzon_2L'église fut agrandie au XVII ème siècle, par la création de deux grands arcs ouvrant sur une chapelle étroite au nord et sur une nef latérale au sud.
















Monts_gur_sur_Lauzon_5Des sépultures rupestres creusées dans le roc sont visibles au fond de la nef, quand l'église est ouverte bien entendu...

3 octobre 2007

Saint-Gilles, historique

Saint_Gilles_du_Gard__114_aLa région de Saint-Gilles est peuplée depuis bien longtemps, comme toute la région du Gard. Les traces mégalithiques y sont nombreuses. À l’origine de la ville, le site fut probablement un comptoir phénicien. Elle devint cité portuaire grècque, colonie de Marseille, au Vème siècle avant notre ère. C'est aussi l'aboutissement de l'ancienne Regordane, route traversant le Massif central et les Cévennes.










Saint_Gilles_1Selon les traditions, c'est vers le milieu du VIIème siècle à Athènes, que naquit saint Gilles, de son nom grec Aegidius. Très vite, il s'illustra par des miracles mais du fuir sa renommée et aborda en Provence. Plus tard, on le retrouve à Orléans, Rome,  Nuria (en catalogne) , où il sculptera une vierge pour les bergers, et où par la suite son culte se développera.
Il se retire ensuite dans une forêt au sud de Nîmes, où il vivra en ermite.  Il sera chaleureusement accueilli à Arles, au bord du Gardon, par saint Vérédème avant de se retirer en ermite dans la vallée Flavienne. Sa seule compagnie sera une biche qui le nourrira de son lait. C'est elle qui provoqua la rencontre de saint Gilles et du roi Womba :
Au cours d'une chasse, poursuivie par la meute royale, elle vint se réfugier auprès du solitaire. Wamba découvrit saint Gilles blessé par la flèche d'un chasseur. Emu, il lui offrit la vallée Flavienne pour y bâtir un monastère.








Saint_Gilles_6Devenu abbé, saint Gilles conseille les plus grands, pape et rois. On raconte qu'un grand personnage lui avait demandé l'absolution pour un très grand péché ( Ce fut, selon la tradition, un inceste de Charles Martel ou Charlemagne : ce qui n'est pas possible au yeux de l'histoire, les dates ne correspondant pas. Il faut voir dans cet épisode la symbolique du geste et le désir de faire correspondre les miracles à de grands personnages : alors que Saint Gilles célébrait la Messe, un ange plaça sur l'autel un parchemin où était consignée la faute. Au fur et à mesure du déroulement de l'office, les traces écrites du péché s'effacèrent sur le parchemin.)










Saint_Gilles_3Placé sous la juridiction de Rome, le monastère autour duquel se bâtit la ville, connut un très grand rayonnement. Dédié à saint Pierre et saint Paul, l'édifice verra mourir l'ermite le 1er Septembre 720 ou 721. Il se peut que le bâtiment ait été construit sur l'emplacement d'un ancien oppidum.
Son culte se répandit rapidement, de nombreux pélerins venus de pays lointains (Flandres, Danemark, Hongrie, Norvège, Pologne...) s'acheminèrent vers son tombeau, invoquant saint Gilles contre la peur et le feu, pour la guérison des maladies nerveuses et pour la protection des enfants. Mais le monastère, encore vers l'an 900, ne portait pas le nom de saint Gilles.
Plus tard, des villes et villages en France et à l'étranger portèrent son nom et plus de 2 000 églises le désignèrent comme patron.






Saint_Gilles_5Le saint, dont la première "vita" connue fut écrite vers l'an mil, a son tombeau dans la crypte. En 1050, ce lieu devint l'un des 4 plus importants pélerinages de la chrétienté, après Jérusalem, Rome et Saint-Jacques.



Saint_Gilles_du_Gard__7_aEn 1066, le monastère est affilié à Cluny, et en 1096, Urbain II consacre l'autel de la nouvelle église. En 1116, l'abbé Hugues rouvre le chantier de l'abbaye. De 1132 à 1179, c'est la période de prospérité. Le port sur le Rhône est en plein essor, marchands, croisés et pélerins animent la cité aux 7 paroisses. En 1208, l'assassinat du légat du pape Pierre de Castelnau envoyé pour enrayer l'hérésie cathare provoque le début du déclin. En 1226, l'abbaye est soumise au roi de France.



Saint_Gilles_4Gilles est le saint patron des infirmes, des lépreux, des mères allaitantes (par référence à la biche qui le nourrissait de son lait), des maréchaux-ferrants et même des écoliers. La simple invocation de saint Gilles efface tous les pêchés.

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