L'abbatiale Saint-Gilles
Avec le développement du pélerinage, l'église dédiée à Saint-pierre et à Saint-Paul du monastère primitif s'avère trop petite. En 1116, les moines entreprennent de construire un nouvel édifice, sur un plan absidial, au-dessus de l'église primitive qu'on appelle improprement crypte aujourd'hui et où reposera le corps du saint.
Elle sera plus vaste, de 98 mètres de long, large de 25 m, avec un déambulatoire et 3 nefs. La nef centrale, qui s'élevait à 26m, arrivait jusqu'au chœur semi-circulaire et les nefs latérales aboutissaient à un déambulatoire flanqué de cinq chapelles rayonnantes et deux chapelles latérales orientées.
Malheureusement, des démolitions ont eu lieu pendant les guerres de religion (1562-1622) et la révolution française. C'est en 1650 que les catholiques de la ville purent envisager de restaurer une partie de l'église car les moyens financiers manquaient.
Seule la moitié de l'église haute actuelle fut restaurée dans un style néo-gothique au XVIIème siècle.
Longue de 50m, sa nef centrale élevée à 16m est flanquée d'un chevet polygonal. L'édifice est soutenu par des voûtes sur croisée d'ogives, largement rabaissées (18m au lieu de 25m pour la nef centrale), donnant une vaste perspective sur son décor.
Actuellement, seul les piliers, les chapiteaux et la travée abritant l'actuelle sacristie sont d'époque romane.
Les orgues furent construites par Boisselin en 1659 et furent restaurées en 1704 et en 1808.
De la même époque, le buste reliquaire représentant saint Gilles.
Au niveau des énergies, bien sûr, l'absence de l'ancien choeur dans l'église lui enlève le point de croisement des réseaux qui se situait sous l'autel. Il nous reste le réseau situé dans l'axe central. D'après Monsieur Prat, nous sommes en présence d'un croisement des réseaux de l'Or et du Cuivre. L'Or étant relié à Arles, le Cuivre aux Saintes-Maries-de-la-Mer, ce qui forme un triangle avec le réseau Argent reliant Les Saintes à Arles. Prat dit aussi que les réseaux sont démultipliés : signe sur la pierre ?