L'arrivée à la Sacra di San Michele
Cette "merveille" se voit de loin, et l'on a cette impression furtive que l'on va la toucher bientôt. Furtive certes, car il faut, comme au Mont Saint-Michel au péril de la mer, faire une bonne marche avant de trouver l'entrée.
Comme d'habitude dans un haut-lieu, il faut un exercice physique permettant de se vider avant de se remplir à nouveau. L'énergie reçue, la vision du mont et de la vallée en contrebas, sont déjà une récompense.
Le chemin d'accès est bien dans la tradition magique. Plusieurs portes de vie se présentent, ainsi qu'un premier gardien.
Le passage est emprunté, mais à peine dégagé. Son entrée par contre est
bien cachée. Il faut montrer patte blanche, monsieur gardien n'est pas
commode. Mais il fait bien son travail.
Une fois entré sur la voie, un deuxième gardien pointe le bout de son nez. Plus loin, une "station" sous une pierre me fait penser aux trous creusés dans la roche le long de l'escalier montant à la chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe au Puy.
Le vrai chemin, plus haut que la route bétonnée reservée aux touristes ignorant les vertus des énergies, serpente sur la crête du passage. Un vrai dos de dragon.
Je n'ai pas compté précisément le nombre de portes, gageons qu'elles sont au nombre de 12.
Une pierre me fait penser au rocher de Merlin dans le massif du Pilat...
Plusieurs pierres présentent des cupules. Je ne connais pas leur signification, (je ne pense pas qu'elle servaient à fabriquer de l'eau lustrale, plutot un signe, ou une trace d'ancienne barrière), mais étant donné que l'endroit était sacré bien avant la construction de l'édifice du Xème siècle, elles représentent les traces de reconnaissance par les anciens de l'énergie dégagée au sommet de la montagne.
Nous voilà prets pour la rencontre avec le sanctuaire...