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11 mars 2007

Santa Maria Novella

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Santa_Maria_Novella_9L'église, la première basilique de Florence, est située sur la place Santa Maria Novella. Construite au XIIIème siècle par les dominicains, elle remplace l'oratoire Santa Maria delle Vigne, édifié sur le même emplacement dès le IXème siècle (d'où son qualificatif de Novella).









Santa_Maria_Novella_15 La tour du campanile de style Gothique et la partie postérieure déshabillée de l’église font un beau contraste avec la façade.












Santa_Maria_Novella_10Le complexe de Santa Maria Novella se compose de l'église, de trois cloîtres monumentaux et des dépendances du couvent dominicain. Le Chiostrino dei Morti, ou Petit Cloître des Morts, est le plus ancien des trois.









Santa_Maria_Novella_11Il fut construit vers 1270 et modifié au XIVème siècle. A l'intérieur se trouve la chapelle funéraire des Strozzi décorée avec des fresques d' Andrea Orcagna. Le Chiostro Grande ou Grand Cloître date aussi du XIVème siècle mais a subi d'importantes modifications au XVIème siècle.









Santa_Maria_Novella_12Le cloître le plus célèbre du couvent est le Chiostro Verde, ou Cloître Vert, ainsi surnommé à cause de la tonalité verte (la terra verde) des fresques de Paolo Uccello qui décorent ses murs. Exécutées entre 1430 et 1446, elles représentent des scènes de l'Ancien Testament parmi lesquelles sont surtout remarquables le Déluge Universel et l'Ivresse de Noé.








Santa_Maria_Novella_7L’église doit notamment sa célébrité aux fabuleuses fresques qu’elle possède : Giotto, Brunelleschi, Lorenzo Ghiberti, Benedetto da Maiano, Masaccio, Domenico Ghirlandaio Filippino Lippi, Andrea Orcagna di Cione pour son retable de la Chapelle Strozzi, et dans le cloître, les fresques et grisailles de Paolo Uccello.














Santa_Maria_Novella_3La façade renaissance de l'édifice, en marbres blanc et noir, commencée en 1300, est terminée par Leone Battista Alberti, en 1470.

À côté de l’église se trouve un cimetière dans lequel reposent nombre de nobles florentins qui ont financé l’édifice.














Santa_Maria_Novella_16http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Maria_Novella
http://www.galilei.it/ecolelangueitalienne/visitesflorence.html

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11 mars 2007

Orsanmichele

Orsanmichele_7

Orsanmichele_1Ce site fut un couvent bénédictin aux débuts de l'ère chrétienne, et les terres alentour cultivées en jardin maraîcher, probablement jusqu'à l'Arno.




Orsanmichele_2En 750, l'oratoire devint une petite église, dédiée à St Michel Archange, "San Michele in Orto" (St Michel au Jardin), abrégé en un nom qui subsiste encore : Orsanmichele.

Orsanmichele_3La première église fut démolie complètement en 1240, lorsque la République Florentine décida de construire un bâtiment public sur le site, pour abriter un marché aux céréales.





Orsanmichele_4Construit par Arnolfo di Cambio (1284-1290), le bâtiment fut détruit par un incendie en 1304, et remplacé (1337-1350) par le bâtiment actuel dont la réalisation fut confiée aux architectes florentins les plus renommés de l'époque : Francesco Talenti, Benci di Cione, Neri di Fioravante qui a aussi construit le Ponte Vecchio. Le projet comportait l'agrandissement du local, et l'ajout d'étages supplémentaires. Les piliers extérieurs furent attribués aux différentes corporations, qui eurent la charge de les décorer avec des stat

Orsanmichele_6La structure du bâtiment est modifiée en 1367-1380, puis terminée en 1404 par Simone Talenti : les arches furent fermées, et l'édifice fut à nouveau consacré à la religion. Au dessus de l'église subsistaient des greniers à grain, jusqu'à ce que le Grand Duc Cosimo les fasse transformer en centre d'archives notariales, en 1569.



Orsanmichele_8Actuellement, cette partie du bâtiment qui se visite sur rendez-vous, est utilisée pour la conservation d'archives, et des expositions d'art. Ces pièces sont accessibles également depuis le Palazzo dell'Arte della Lana, situé en face d'Orsanmichele, les étages des deux bâtiments étant reliés par une large arche du XVIème siècle. A l'extérieur, on peut admirer 14 statues, abritées dans des niches, chacune étant financée par une des corporations majeures de l'époque. Les corporations demandèrent aux artistes les plus célèbres du moment de décorer les niches et de réaliser des statues en marbre ou en bronze, dédiées à leurs saints patrons.

Orsanmichele_9

http://www.creusot.net/creusot/histoire/monuments/statues/st_eloi/florence.htm

11 mars 2007

San Miniato al Monte

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San_Miniato_al_Monte_3La belle église romane de San Miniato est située sur l'une des collines de Florence, d'où on a une très belle vue sur la ville.

Elle fut construite quelque temps après l'an 1000 sur l'Oratoire pré-existant bâti par San Miniato (Saint Minias), le premier évangéliste et martyr chrétien de Florence.













San_Miniato_al_Monte_4Victime des persécutions de l'empereur Decio (249-251) on dit que Miniato était peut-être un prince arménien: la légende raconte qu'après avoir été décapité, il ramassa sa tête, la remit sur son cou et s'en alla mourir dans la grotte du sommet du mont Fiorentinus, appelé aujourd'hui le mont alle Croci où il vivait en ermite et où ensuite on construisit l'oratoire et l'église portant son nom. Son tombeau se trouve dans la crypte.







San_Miniato_al_Monte_14La construction du temple, qui reste un des plus beaux exemples de pure architecture romane florentine, commença en 1018 grâce à l'évèque Ildebrando et se poursuivit jusqu'en 1207. La façade fut réalisée en marbre blanc de Carrara et vert de Prato (XII-XIIIème siècles) et divisée en deux ordres reliés entre eux par des marqueteries de forme rhomboidale qui font allusion à l'opus reticolatum, tissage mural romain typique de l'âge impérial, qui fut également repris par Leon Battista Alberti pour les bases du Palais Rucellai. Elle est caractérisée par trois nefs et un choeur surélevé au-dessus de la crypte.



San_Miniato_al_Monte_2Il s'agit d'une église romane à plan basilical à 3 nefs et monastère qui a remplacé la chapelle initiale en 1018 sur les ordres de l'évèque Hildebrand.

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San_Miniato_al_Monte_11La façade comporte une mosaïque sur fond d'or, du XIIème siècle dans laquelle sont rassemblés la Vierge, le Christ et San Miniato. L'aigle d'or de la corporation florentine Calimala trône au sommet.
Elle inspira Alberti pour l'achèvement du revêtement des façades de Santa Maria Novella, du Dôme et de Santa Croce.














San_Miniato_al_Monte_9Mais l'originalité de San Miniato réside dans les colonnes de la nef qui viennent d'édifices romains, d'une nef qui possède un pavement comportant du marbre et inspiré du zodiaque et d'une charpente en bois polychrome ce qui rend l'ensemble encore plus disparate.













San_Miniato_al_Monte_8La crypte à 7 nefs, du XIe siècle dédiée aux reliques du saint, est en partie recouverte de vestiges de fresques de Taddeo Gaddi datant de 1341.











http://fr.wikipedia.org/wiki/San_Miniato_al_Monte
http://www.florencewelcome.com/eglises-florence/san-miniato-eglise.htm

11 mars 2007

San Lorenzo

San_Lorenzo_3C'est l'une des églises les plus célèbres en Europe et des plus visitées à Florence. Elle sera consacrée une première fois par l'évêque saint Ambroise de Milan en 393, puis une seconde fois en 1059 à la suite d'importants travaux d'agrandissement.










San_Lorenzo_2Se dressant au dessus de ses larges escaliers, l'église a été reconstruite plusieurs fois. L'actuelle est considérée le premier bâtiment religieux de style Renaissance. Ses proportions absolument pures à l'intérieur permettent sans aucun doute d'y reconnaître le génie de Brunelleschi.









San_Lorenzo_1A l'intérieur, on trouve deux sacristies (la vieille de Brunelleschi et la nouvelle de Michel-Ange), qui représentent le mausolée des Médicis, et qui sont les meilleurs exemples de structures architecturales Renaissance. Malheureusement, les photos sont interdites.















San_Lorenzo_5C'est l'une des églises les plus célèbres en Europe et des plus visitées à Florence. Elle sera consacrée une première fois par l'évêque saint Ambroise de Milan en 393, puis une seconde fois en 1059 à la suite d'importants travaux d'agrandissement.       

11 mars 2007

Santa Croce

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Histoire de Santa Croce

Santa_Croce_18Si les origines du premier oratoire franciscain restent vagues, nous avons en revanche beaucoup de documents sur la construction de la nouvelle Basilique de Santa Croce, qui commença officiellement le 3 mai 1294 losrque l’architecte Arnolfo di Cambio posa la première pierre en réalisant un des chefs d’oeuvre du style gothique italien.





 


Santa_Croce_3Construite aux frais du peuple et de la République florentine, elle s'éleva sur les fondations d'une petite église bâtie en 1252 par les frères peu de temps après la mort de Saint François, hors des murs de la ville. Les restes de l'ancien édifice ne purent être localisés qu'en 1966 quand, à la suite des inondations qui envahirent et dévastèrent la ville, une partie du pavement de l'église actuelle s'effondra. Dès son origine, l'histoire de Santa Croce est très intimement liée à l'histoire même de Florence.





Santa_Croce_2Au cours des sept siècles qui se sont écoulés depuis sa fondation, elle a constamment fait l'objet de remaniements et de nouveaux projets de modernisation, acquérant ainsi au fur et à mesure de nouvelles connotations symboliques:
Santa_Croce_17de sa nature primaire d'église franciscaine jusqu'à acquérir le rôle de municipe religieux pour les grandes familles et les corporations de la Florence médicéenne, de laboratoire et d'atelier artistique - humaniste tout d'abord puis Renaissance - jusqu'à centre théologique, de panthéon des gloires italiennes jusqu'à muer en un lieu de référence, au XIXe siècle, de l'histoire politique de l'Italie pré et post-unitaire.



santa_croce_13Les murs minces, soutenus par des arcs en ogive sur piliers octogonaux, rappellent les basiliques paleochrétienne de Rome où Arnolfo travailla longtemps et les problèmes structuraux constituèrent un  véritable défi aux capacités techniques du temps. Il s'agit de la plus grande église franciscaine au monde. Selon la tradition franciscaine, le plafond de la nef principale est agencé avec de simples chevrons en bois.














L’intérieur de la Basilique. 
      

Santa_Croce_11Elle fut construite selon le plan d’une croix égyptienne (en forme de T), avec un intérieur à trois nefs (longues de 114,45 m), un coeur et un transept rempli de chapelles dont le patronage était réservé aux familles les plus illustres du quartier. Les murs de cette chapelle et de l’intérieur de l’église furent immédiatement couverts de fresques, toutes oeuvres de Giotto et de ses élèves, faisant de la basilique un musée de la peinture florentine du XIVème siècle. Ces mêmes artistes dessinèrent également les magnifiques et lumineux vitraux.








Santa_Croce_4De tout temps, Santa Croce fut un symbole prestigieux de la ville de Florence et un lieu de rencontre pour les plus grands artistes, théologiens, religieux, hommes de lettres, humanistes et hommes politiques. Mais elle le fut également pour les puissantes familles qui, dans le bonheur comme dans l’adversité, participèrent à la création de l’identité de la Florence de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance.

Santa_Croce_15Son couvent offrit l’hospitalité à des personnages célèbres de l’histoire de l’Eglise, saint Bonaventure, saint Antoine de Padoue, saint Bernardin de Sienne, saint Louis d’Anjou, évêque de Toulouse.

Santa_Croce_16Elle fut aussi un lieu de repos et d’accueil pour plusieurs papes, Sixte IV, Eugène IV, Léon X, Clément XIV. Avec son architecture gothique imposante, ses merveilleuses fresques, les retables d’autel, les précieux vitraux, les nombreuses sculptures, cette église représente l’une des pages les plus importantes de l’histoire de l’art florentin dès le treizième siècle.





Santa_Croce_7La présence, notamment, de Giotto et de toute son école en fait un ouvrage très complet, précieux témoignage de l’art florentin du quatorzième siècle.

Santa Croce est considérée le panthéon des grands italiens. En effet, Michel-Ange, Galilée, Alfieri, Machiavel, Foscolo, Rossini et d'autres "génies" y ont leurs tombes.

http://www.mega.it/fra/gui/monu/xbasilic.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Croce

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11 mars 2007

Histoire de Florence

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Florence (en Italien Firenze) est une ville d'Italie, capitale de la Toscane et chef-lieu de province. Située au pied de l'Apennin septentrional, elle est traversée par l'Arno.

Florence_mLe site fut occupé dès l'époque préhistorique, comme le prouve certaines découvertes.
Vers 200 av. J.-C., La cité étrusque de Fiesole fonde une colonie. A l'époque romaine, celle-ci devient Florentia, une ville de garnison protégeant la via Flaminia qui relie Rome au nord de l'Italie et à la Gaule.








Florence_fLa fondation de Florence date donc de l'époque romaine, en 59 av. J.-C. Dans la partie la plus ancienne de la ville, on peut voir les traces de cette occupation romaine, lorsque le site était une colonie de César. Pour se défendre, la ville fut bâtie à l'intérieur de la confluence de deux fleuves: l'Arno et le Mugnone, où s'étaient établies les premières populations.
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Florence_lDe plan rectangulaire, elle était enfermée à l'intérieur de murs, d'une longueur de 1800 mètres. L'espace délimité, comme toutes les villes fondées par les romains, se caractérise par des rues droites qui se croisent à angle droit.















Florence_aLes deux routes principales conduisent à 4 portes et se rejoingnent sur une place centrale, l'Urbis del Forum, aujourd'hui Piazza della Reppublica , lieu qui fut ensuite laissé à la Curie et au Temple édifié en l'honneur de la Triade Capitoline (Jupiter, Junon et Minerve). Les trouvailles archéologiques, principalement faites lors des travaux ayant « donné une nouvelle vie » au vieux centre urbain, ont permis d’identifier les restes d’importantes infrastructures comme le Temple d’Iside, sur la Piazza San Firenze.





Florence_eA cette époque, l’Arno ne se trouvait pas à l’intérieur des murs de la ville; c’était un port fluvial, qui représentait une infrastructure très importante pour la ville car à l’époque romaine le fleuve était navigable depuis son embouchure jusqu’à son confluent l'Affrico, en amont de Florence.















Florence_jLes premiers indices de la naisssance de la religion chrétienne parlent du culte du doyen Lorenzo et de la Sainte palestinienne, Felicita. Ainsi, les premières églises construites à Florence furent: San Lorenzo, consacrée en 393, premier diocèse de la ville, et Santa Felicita, dont les origines remontent au IVème ou au Vème siècle. Toutefois, les florentins ne semblaient pas avoir d’évèque avant la fin du IIIème siècle. Le premier évèque de florence est San Felice (Saint Félix) qui participa à un synode romain en 313.





Florence_iEn 541-544 les nouvelles murailles de la ville furent bâties, sur la structure même de différentes grandes constructions romaines: le Campidoglio, le réservoir d’eau des Bains et le théatre. Les murs étaient de forme trapezoïdale.
Durant la domination des Lombards, particulièrement après la conversion de la reine Teodolinda à l’Eglise de Rome, plusieurs édifices religieux furent bâtis y compris le Baptistère de San Giovans -il a été refait depuis naturellement- dont on peut encore voir les fondations dans les souterrains de l’église.










Florence_nPendant la période Carolingienne, VIIIème siècle, on instaura un système féodal et Florence se transforma en un Conté de l'Empire Romain Sacré. Les témoignages parlent d'une renaissance de la ville durant la période Carolingienne: au IXème siècle une école publique écclésiastique vit le jour et le pont sur l'Arno, qui avait été détruit précédemment, fut reconstruit.
Vers la fin du Xème siècle, la Contessa Willa, veuve du Marquis de la Toscane, qui possédait un district entier à l'intérieur des murs, fonda une abbaye bénédictine

http://www.aboutflorence.com/florence/histoire-de-Florence.html

7 mars 2007

Notre-Dame de bon secours

A voir ici :


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3 mars 2007

L'église Saint Andéol

dr_me_provencale_817Le premier nom connu de la ville est Bergoïata, nom d'origine celtique  qui rappelait sa position élevée sur un rocher dominant le Rhône. Au début de l'ère romaine, ce nom devint Bergus ou Burgum. Les sénateurs gallo-romains avaient couvert de leurs villas cette colline riante, assise sur les bords de la Tourne.






















Bourg_Saint_And_ol_1La cité subit l'invasion des barbares à partir du V ème siècle siècle, puis retrouva une periode de paix sous l'administration des évêques de Viviers, seigneurs de Bourg-Saint-Andéol.

Le nom actuel, qui remonte au XVe siècle, perpétue la mémoire d'Andéol, sous-diacre de l'église de Smyrne venu évangéliser la région et qui fut persécuté et assassiné dans la ville.
Sous la Révolution, la ville a porté le nom de Bourg-sur-Rhône.













L'église Saint Andéol

Bourg_Saint_And_ol_3On peut considérer cette église comme une église romane typique de la fin du XI ème siècle. La quasi absence de décor permet de mettre en avant les formes architecturales et de définir les traits essentiels de l'architecture romane.

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Bourg_Saint_And_ol_plan_2aElle peut être le prétexte d'appréhender les diverses formes de voûtement (berceau, voûte d'arêtes, croisées d'ogives, coupole), le plan type de l'église avec ses parties constitutives et leur fonction (abside, chœur, transept, nefs, chapelles latérales).















 

 

 

Bourg_Saint_And_ol_4La restitution des parties occidentales disparues permet d'apprécier un type d'église exceptionnel en France (église à contre-abside). La présence du sarcophage de saint Andéol est l'occasion de considérer à la fois le rôle des reliques dans l'histoire de l'Eglise médiévale et le développement de l'architecture romane et l'apparition tardive de la sculpture romane dans cette région.

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Bourg_Saint_And_ol_18A l'extérieur, depuis le sud-est, on peut apprécier le plan d'origine de l'église (chevet triabsidial, transept, trois nefs), l'emplacement de l'accès originel à l'église (portail sur la façade sud, mais très refait au XIXe siècle) les adjonctions au bâti primitif (clocher, chapelles, clocheton sur la façade), les types d'appareils utilisés (moellons, pierre de taille), l'ornementation murale typique du premier art roman méridional (bandes lombardes), l'insuffisance du système originel de contrebutement compensée par de grands arcs-boutants plus tardifs.
Le portail d'accès actuel et la façade ouest correspondent à une transformation du XVIIIe siècle. Cette façade est dominée par la statue de saint Andéol.



Bourg_Saint_And_ol_2A l'intérieur il faut faire abstraction des éléments sculptés, pour la plupart exécutés lors des restaurations du XIXe siècle. Architecture très épurée dont l'ornement est constitué par des éléments constructifs : jeux de lumière produits par les doubleaux, le double rouleau des arcs...























Bourg_Saint_And_ol_16La voûte en berceau est équilibrée par les berceaux des bas-côtés. La voûte de la nef, portée plus haut que celles des collatéraux, permet, comme dans les autres grandes églises de la région, un éclairage direct de l'espace central. La croisée du transept est marquée, comme c'est l'habitude, par une coupole sur trompes. Celle-ci est d'un type rare, avec ses séries d'arcatures entre les trompes.







Bourg_Saint_And_ol_20A l'ouest, la contre-abside, dont on aperçoit l'amorce de part et d'autre de la tribune d'orgue, relevait d'un type exceptionnel d'organisation en France mais bien connu en Allemagne. A cette contre-abside était superposée une tribune qui se prolongeait dans la première travée de la nef (une restauration récente l'a restituée dans sa dimension d'origine).











Le sarcophage

Bourg_Saint_And_ol_10Le sarcophage de saint Andéol est un sarcophage antique : sur sa face d'origine un cartouche porté par des génies ailés contient le nom du défunt, un jeune garçon, et son âge, sept ans.
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Ce sarcophage a été réutilisé au début du XIIe siècle pour abriter les reliques du saint. On a alors sculpté la face opposée avec au centre une longue inscription latine à la gloire du saint et de part et d'autre, sous des arcs, les figures de saint Polycarpe et saint Bénigne, décor complété par une frise d'entrelacs en haut et des animaux affrontés en bas.

Bourg_Saint_And_ol_12Tout près de là est présentée l'épitaphe de l'évêque de Viviers Bernoin sous l'épiscopat duquel les reliques d'Andéol ont été découvertes en 858. L'épitaphe est entourée d'une bande ornée d'entrelacs.






Histoire de Saint Andéol

Bourg_Saint_And_ol_15Saint-Andéol, qui était venu prêcher en Vivarais aux environs de cette colline (vers l’an 166 de notre ère, il fut envoyé par Polycarpe, évêque de Smyrne (Turquie actuelle) pour évangéliser le midi de la Gaule), souffrit le martyre à Gentibus, situé sur la rive gauche de la branche orientale du Rhône, vis-à-vis la colline appelée Insula Martis.
L’Empereur Septime Sévère, de passage dans la région, entendit parler de lui et le fit mettre à mort le 1er Mai 208. Son corps fut jeté dans le Rhône.
S'il faut en croire l'antique légende, le corps de l'apôtre fut ensuite poussé par le courant sur le rivage de la colonie du Bourg ou de Berg-Oïati, là, il fut recueilli par Amycia Eucheria Tullia, fille du sénateur Eucherius Valerianits, dont l'aïeul est mentionné dans les Commentaires de César.

Bourg_Saint_And_ol_17Sainte Amycie fit creuser dans le roc un oratoire, où elle déposa les restes de saint Andéol. Lors de l'invasion des Vandales, Tullie les transporta sur les bords de la Durance; dans ce lieu, un village a été construit, qui porte encore le nom de Sainte-Tullie.
Au VIII ème siècle, les Maures ravageaient les bords du Rhône, et le Vivarais était sur le point de perdre la foi; alors l'évêque saint Béravin 1er fut averti, par une vision, du lieu où étaient les reliques de saint Andéol, et les rapporta lui-mème à Berg-Oïati, dans le tombeau que sainte Amycie lui avait fait creuser. Depuis cette époque, Berg-Oïati devint le but d'un célèbre pèlerinage, et, au lieu de Berg, qui signifie forêt, fut appelé Burg ou ville; puis on le nomma par la suite Burgus Sancti Andeoli.








Bourg_Saint_And_ol_19Au onzième siècle, le saint cardinal Lager, évêque de Viviers, fit construire, en l'honneur de saint Andéol, la vaste et belle église qui y existe encore. L'erreur populaire a longtemps donné le nom de tombeau de saint Andéol à un sarcophage antique, en marbre blanc, qui est placé près de la porte de cette église.

http://www.ardecol.ac-grenoble.fr/bases/edpatr3.nsf/0/ccf04cc35c1519efc12569eb0049fc1b?OpenDocument
http://www.nimausensis.com/ardeche/Gravures/StAndeol.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourg-Saint-And%C3%A9ol

3 mars 2007

Notre-Dame de Montcham

dr_me_provencale_1014Au dessus du bourg de Châteauneuf, à l'est de Viviers, Notre-Dame de Montcham, perchée sur sa colline, surveille la vallée du Rhône.

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3 mars 2007

Cathédrale Saint Vincent de Viviers

viviers_2Viviers tire son nom des viviers qui alimentaient la proche ville gallo-romaine d'Alba (Aps). Il reste dans le quartier du  château  des traces d'une présence romaine. Au V ème siècle, transfert de l'évêché dans l'antique Vivarium, oppidum des Helviens, après la destruction de la capitale Alba. Des fouilles ont permis de découvrir les restes d'une place antique et une base de villa à collonades.













Viviers_24L'évêque est seigneur de la ville, et la vie économique et sociale s'organise peu à peu autour de la présence de l'évêché : dans la ville haute s'établit le quartier canonial, tandis que les habitations civiles s'étagent dans la pente et dans la ville basse.









Viviers_32Le bourg devint alors une puissante cité épiscopale aux privilèges confirmés par Lothaire et Charles le Chauve au IX ème siècle.











Viviers_3L'évêque, vrai maître du pays avec l'archevêque de Lyon, lutta pour l'indépendance du Vivarais jusqu'à l'annexion de Lyon par Philippe le Bel au XIV ème siècle.
Le sud du pays, avec Viviers, reconnut alors la suzeraineté du roi de France et les évêques prirent, au XV ème siècle, le titre de comtes de Viviers, princes de Donzère et de Châteauneuf-du-Rhône. Viviers a été rattaché à l'empire romain germanique de 1032 à 1308.













La cathédrale Saint Vincent

Viviers_7Entre le III ème siècle et le V ème siècle, les évêques s'installèrent à Viviers. Une première cathédrale fut bâtie. rasée et reconstruite plusieurs fois, au XI ème siècle fut édifié un bel édifice roman.

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Viviers_5La cité haute consolide ses remparts. On y pénètre par une porte monumentale qui est la tour aujourd'hui clocher de la cathédrale.












Viviers_21Saint-Vincent présente aujourd'hui un aspect composite. Il fut bâti en style roman entre le dernier tiers du XII ème siècle et la première moitié du siècle suivant. Le clocher-porche et la nef, même s'ils ont subi de nombreux remaniements, datent en grande partie de cette époque.

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Viviers_8Les guerres de Religion endommagèrent gravement à la cathédrale romane, qui avait été jusque là préservée : les voûtes s'effondrèrent. Les restaurations durèrent jusqu'au XVIII ème siècle.
Le chœur gothique et ses chapelles rayonnantes, édifiés par Charles de Tournon à la fin du XV ème siècle, furent restitués. Celui-ci apparaît disproportionné par rapport à la nef, qui a conservé ses proportions d'origine ; de plus, la luxuriance du décor du chœur contraste avec la quasi absence d'ornementation dans la nef.











Viviers_35La nef conserve d'importants éléments architecturaux romans : à l'extérieur, à mi-hauteur des murs latéraux, on voit des traces de reprise et de changement de l'appareil. Chaque travée comporte une baie en plein cintre murée. Une trace de reprise au dessus de la baie de la façade ouest (XVII ème siècle) signale l'emplacement de la toiture romane.











Viviers_17On retrouve à l'intérieur des vestiges correspondants, qui permettent de restituer une nef et des collatéraux de trois travées.

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Viviers_11En ce qui concerne le plan du chevet, on peut restituer un déambulatoire et 4 chapelles rayonnantes rectangulaires, analogues à celles de Saint Philibert de Tournus.
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Viviers_25Une coursière béante occupe la partie haute du choeur et relie entre eux les 3 arcs boutants et les 8 contreforts en une composition décorative complexe où se mèlent garde-corps ajourés, clochetons, gâbles, pinacles, gargouilles, guirlandes de pierre et cul-de-lampe. L'ensemble s'orne d'une profusion de fleurons, crochets et motifs végétaux.








Viviers_28Les deux clochetons latéraux ont leurs 6 faces sculptées d'animaux fabuleux ou familiers. Sur le clocheton nord, deux petits moines assis lisant constituent les seules représentations humaines de tout le décor extérieur du choeur.










Viviers_14On remarque 11 cul-de-lampe à décors variés au centre de chaque pan de l'abside et le réemploi de fragments gallo-romains et carolingiens, avec des signes lapidaires. Dans l'angle sud-ouest, un taureau nous rappelle que Mithra n'est pas loin.







La tour Saint Michel

Viviers_33Le campanile de la cathédrale, ou tour Saint Michel, est haut de 40 m et large à sa base de 9m. Il a été construit en deux parties : d'abord la base carrée, romane du XI ème siècle servant de baptistère, ensuite la tour carrée élevée pour se défendre à la fin du XIV ème siècle.

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Viviers_36Il est rattaché au reste de l'édifice par un porche. Les créneaux de celui-ci rappellent sa vocation militaire primitive.
Les cloches sont au nombre de 4 : Marie-Jeanette (1439 kg), Théodorine-Joséphine (760 kg), Arsène-Elisabeth (446 kg), Antoinette-Sophie (338 kg).

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Viviers_38Au loin du bourg, posée sur une colline, Saint Michel veille.

http://www.mairie-viviers.fr/visiter/patrimoine_et_paysages/
www.monum.fr/visitez/decouvrir/fiche.dml?id=195&lang=fr

Viviers_30

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