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lieux sacrés
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14 mars 2007

Saint-Jean, le choeur d'hiver ou chapelle des chanoines



Lyon_209aFermée la plupart du temps, et gardée par des cerbères, cette chapelle est l'endroit où je me sens le mieux pourtant. Le cloitre se développait au sud de la cathédrale, sur l'emplacement de trois chapelles latérales, dont il ne reste plus que la galerie ouest, celle qui précisément fait office de choeur d'hiver aux chanoines.
La porte occidentale du cloitre, la seule conservée, porte une statue de la vierge à l'enfant.

Lyon_201aAu plafond de la chapelle, sur une clé de voûte, la sculpture de 'la main qui guérit". C'est à cet endroit, marqué au sol par une étoile en laiton, que ce trouve le point guérisseur de la cathédrale. C'est peut-être pour éviter tout débordement que le clergé cache cet endroit aux yeux du commun des mortels...


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14 mars 2007

Saint-Jean, le tellurisme


Lyon_199aLyon_200aUn croisement de 3 courants principaux sous la croisée des transepts : le premier Est/ouest passant par Clermont-Ferrand et allant vers l'Italie du nord, le deuxième venant de Suisse et partant vers Saint-Étienne, et le Puy, jusqu'en Espagne (Saint-Jean-pied-de-port) et le troisième Nord/sud passant par Sens, Auxerre, Autun, Mâcon et Villefranche se poursuit en direction de Vienne, Valence, Montélimar, Avignon, Arles, Les Saintes Maries de la mer où il se jette dans la Méditerranée. (Bouchet)




Georges Prat a fait un relevé des courants telluriques. Il trouve deux cheminées cosmo-telluriques, une dans le chœur, l'autre à cheval entre la chapelle des Bourbons et le chœur d'hiver. C'est dans cet endroit que se trouve "la main qui soigne", sur une clé de voûte.

14 mars 2007

La colline de Fourvière

Lyon_120La colline de Fourvière domine la ville par une dénivellation de 120 mètres. La Saône la contourne à son pied. C'est le dernier relief du Massif central avant la plaine du Dauphiné. De Fourvière la vue vers l'Est couvre la chaîne des Alpes.















Lyon_022aOn est assuré de la présence d'hommes à Lyon au moins depuis le Néolithique. De nombreux vestiges en témoignent, notamment dans l'actuel quartier de Vaise. Plus tard, on retrouve la trace d'une petite bourgade celte nommée Condate, située au bord de la Saône, au pied de la colline de la Croix-Rousse. Rhône et Saône sont alors les frontières naturelles des territoires de plusieurs peuples celtes. La ville est déjà une ville frontière marquée par l'importance des deux cours d'eau. Depuis 61 avant J-C, les premiers marchands italiens s'étaient installés à Condate, après avoir été chassés de Vienne.



Lyon_092aLa colline de Fourvière avait déjà alors une vocation religieuse : les Ségusiaves (peuple celte local) l'appelaient Lugdunum, la colline (dunum) de Lug (dieu corbeau) où se trouvait un sanctuaire dédié à cette divinité. Lug est associé à Mercure ou Apollon, eux mêmes reliés à... Saint Michel.
C'est en 48 av. J.-C. que Jules César implante six légions sur la colline. Cette base d'implantation militaire sert alors de trame à la fondation de Lugdunum en 43 av. J.-C. par Munatius Plancus.
Sous Auguste (27 av. J.-C. ; 14 ap. J.-C.) se construit un Forum prenant par la suite le nom de Forum vetus qui par évolution étymologique devient Fourvières perdant son " s " final au XIXe siècle.
Une pieuse tradition raconte que saint Pothin (premier évêque de Lyon) aurait apporté avec lui une icône de la Vierge, vers 150.

Sur la colline de Fourvière  s'était développée une ville gallo-romaine commerçante et prospère qui attirait beaucoup d'étrangers, Italiens et habitants d'Asie mineure, de Phrygie surtout, qui était un ardent foyer de christianisme mais aussi la patrie d'un culte à mystères : celui de Cybèle et Attis. Cybèle permettait la résurrection à ses initiés quand renaissait Attis à chaque équinoxe de printemps.


Lyon_027aCe culte prit à Lyon une grande importance. Ce sont sans doute les fidèles de Cybèle qui déclenchèrent la persécution des Chrétiens en 177 (au cours de laquelle périrent saint Pothin et sainte Blandine), car leur fête joyeuse de la renaissance d'Attis coïncida cette année-là avec le vendredi saint. Ils virent peut-être dans le deuil des Chrétiens martyrs une offense à Cybèle et, bien écoutés des autorités romaines, ils se débarrassèrent de la communauté chrétienne, minoritaire à Lyon.





Lyon_096En 196, lorsque deux empereurs prétendirent à la direction de l'Empire, Lyon choisit Albin. Septime-Sévère, le vainqueur, pilla la ville. Le rôle politique de Lyon s'affaiblit alors au profit de Trêves et d'Arles au cours du IIIè siècle. Les incursions des Francs et des Alamans, ainsi que les Bagaudes (paysans brigands), la destruction des aqueducs (pour se produire le plomb des tuyaux), ruinèrent la ville aux IVè/Vè siècles.
Une partie du forum s'écroula au IXeme siècle à la suite d'un glissement de terrain.

Un nouveau site fut choisi au pied de la colline de Fourvière, le long de la Saône. La colline ne retrouvera que sa vocation religieuse (et non plus son rôle urbain) dans un premier temps, et seulement au XIIè siècle, par la fondation d'une chapelle en l'honneur de la Vierge Marie et de saint Thomas, dotée d'un chapitre dépendant de la cathédrale Saint-Jean.





Lyon_035aEn 1168 une chapelle est construite sur la colline. Elle est détruite par le baron des Adrets en 1562 et reconstruite presque aussitôt.
Durant le Moyen-Age, la plus grande partie de la colline est remise en culture (vigne). A partir du XVIème siècle, l’installation de congrégations religieuses sur la colline (Ursulines, Visitandines, frères Minimes) donne à Fourvière son nom de " colline qui prie ".
Le culte marial à Fourvière se développe. Il devient particulièrement populaire lorsqu'en 1638 Louis XIII consacre la France à la Vierge.

















Lyon_049aLes pèlerinages se développent considérablement et la chapelle ne peut bientôt plus contenir le flot des pèlerins.

En 1848, le Cardinal de Bonald crée une commission pour s'occuper de la reconstruction du clocher de l'ancienne chapelle. Les membres fondateurs sont surtout des notables lyonnais.

Lyon_058a


















Lyon_047ahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Fourvi%C3%A8re
http://www.lyon-fourviere.com/his_.htm
http://cathedrale-lyon.cef.fr/visite_guidee/histoire_lyon.html

http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/arrondissements/5arrdt/tourisme_decouverte4601/histoire
http://www.visitelyon.fr/fourviere/nef-fourviere.php

14 mars 2007

Fourvière, l'église

Depuis longtemps on projetait de construire un nouveau sanctuaire. En 1870, les prussiens sont aux portes de la ville. A la suite de la demande de Lyonnaises, Mgr Ginoulhiac fait un vœu : une Basilique sera édifiée si Lyon échappe à l'occupation ennemie. Le voeu est exaucé. La première pierre est posée en 1872. La construction est très rapide : le nouvel édifice votif dédié à la Vierge est inauguré en 1896.

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Lyon_032aBossan (1814-1888), l'architecte lyonnais, avait déjà réalisé l'église Saint-Georges et l'Immeuble de rapport de J. Blanchon (membre de la Commission de Fourvière), de style "mauresque".
Son séjour en Sicile et surtout sa rencontre avec le curé d'Ars sont décisifs pour son premier projet (gravé en 1856) confié par la Commission de Fourvière pour la construction de la future Basilique.
Lyon_048aA sa mort en 1888, son collaborateur, Sainte-Marie Perrin (1835-1917), lui succède.
Autres réalisations de Bossan : les Basiliques d'Ars et de Saint-François-Régis à la Louvesc, l'églises de l'Immaculée-Conception à Lyon, Valfleury.
Dès 1872, le chantier est très populaire car il reproduit les modes de construction du Moyen Age mais également parce que les Lyonnais sont invités à participer au projet en achetant des pierres situées sur un plan nominatif qui leur est remis.


Lyon_036aTrès éclectique, la basilique a été surnommé "l'éléphant renversé" selon l'expression d'Huysmans. De forme très massive, elle est flanquée de quatre tours crénelées dont la hauteur avoisine les 48 mètres, symbolisant chacune une vertu cardinale. Au sud-ouest, c'est la tour de la Justice ; au nord-ouest, celle de la Force. Le nord-est représente la Prudence  et la sud-est la Tempérance. Il faut savoir que les croix que l'on aperçoit aux sommets des deux tours de chaque côté de l'abside sont en fait des relais téléphoniques. (argh....)





Lyon_024aLes façades nord et sud-ouest sont décorées de scènes ou personnages de l'Ancien Testament. Du parvis, on peut distinguer, au fronton, la Vierge. A sa droite, les échevins l'implorent de les sauver de la peste et à sa gauche, le clergé la supplie de protéger la ville des allemands...



14 mars 2007

Fourvière, la façade


Lyon_029a20 ans (1875 - 1895) : c'est le nombre d'années qu'il aura fallu pour que la facade de la basilique de fourvière soit construite.
35 mêtres : c'est la largeur totale de la facade.
56,70 mêtres : c'est la hauteur de la facade.
Quelques éléments d'architecture frappent le regard. Il s'agit avant tout du contraste séparant les tours caractérisées par leur simplicité (peu de décoration) et le centre de la facade caractérisé par un grand nombre d'ornements en tous genres.

Le lion de juda, au centre de la facade, domine l'entrée de la crypte.
Ce lion, imaginé et sculpté par Dufraisne entre 1884 et 1888, constitue un double hommage à Saint-Joseph et à la ville de lyon. Originairement, Dufraisne était résponsable du fronton. Bossan, architecte principal, ne lui a finalement confié que la seule charge du lion, reprochant à son collègue de "tomber dans le baroque".
- Les portes de la crypte : faites de bronze, elles ont été installées dans un objectif de simplicité.







Lyon_030aPlus haut, sur le fronton, 12 personnages (de gauche à droite : J. Planchon, L. Brun, A. Frapet, P. Dugas, A. Boissieu, P. Brac de la Perrière, Carndinal Coullié, Cardinal Cavert, Mgr Ginoulhiac, Cardinal de Bonald, P. Bossan). Il s'agit des grandes figures lyonnaises du XIXeme siècle. Au dessus d'eux : la vierge. A la gauche de celle-ci est représenté l'archange Raphaël, à sa droite, l'archange Michel.






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14 mars 2007

Fourvière, la crypte


Lyon_081aLa crypte de fourvière est consacrée à Joseph. Plus qu'une crypte, il s'agit en fait d'une église basse dont les voûtes sont inférieures à 10 mètres.

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Lyon_070En 1880, Pierre Bossan (1814-1888) offrira ses honoraires annuels pour décorer le choeur de la crypte.
Le choeur de la crypte est décoré de mosaïques qui comportent les textes évangéliques et des anges.

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Lyon_071Au sol, les 7 péchés capitaux : en premier le mal est représenté par un dragon à sept têtes. Ensuite la paon figure l’orgueil, les fourmis traînant une mouche l’avarice, le bouc la luxure, le serpent l’envie, le chat la colère, le loup la gourmandise et enfin la tortue figure la paresse.








14 mars 2007

Fourvière, l'abside

Lyon_089L'abside de Fourvière est une chapelle semi-circulaire qui ferme le chœur de la basilique. Elle est traditionnellement orientée vers l'Est, ce qui est le cas de l'abside de la Basilique de Fourvière















14 mars 2007

Fourvière, les fresques


Lyon_052bSaint pothin arrive à Lyon : dans la partie supérieure de cette scène terrestre, la Vierge Marie, assise, l'Enfant Jésus dans son giron, est entourée de six anges qui planent et lui offrent des couronnes, et, sur une légère ligne de nuages, les martyrs de Lyon, victimes de la persécution de Marc Auréle en 177, nommément désignés dans la lettre des chrétiens de Lyon et de Vienne aux églises de Phrygie.
Inscription : Saint Pothin, disciple de Saint Polycarpe, apportant la foi chrétienne des plages de l'Orient, institua à Lyon, au IIeme siècle, le culte de la Vierge Marie.

Cette belle composition devait être le dernier ouvrage du peintre Charles Lameire (1832-1910). Le grand artiste était venu à Lyon pour présider à l'achèvement de son oeuvre; il eut la supréme joie de la voir en place le jeudi 11 aout 1910. Quelques jours plus tard il s'alitait et il mourait chrétiennement, le dimanche 21 aout, à l'age de 78 ans. Une inscription posée à gauche du panneau et dans le bas rappelle la douloureuse coïncidence de l'achèvement de l'ouvrage et de la mort du peintre.

14 mars 2007

Fourvière, la vierge noire



Lyon_043aLa vierge est très présente sur la colline. Comme Cybèle en son temps, on lui voue un culte ardent.  Je n'ai pas compté les représentations de Marie, je vous en présente quelques-unes. Et bien sûr, quand un culte à la déesse-mère se met en place, son parèdre n'est pas loin. C'est pourquoi Saint Michel est à la place d'honneur, tout en haut de la cathédrale, lui qui est habitué aux sanctuaires élevés. La colline de Lug devient la colline de Saint Michel...













Lyon_042aNotre-Dame de Fourvière est une statue en bois, haute d'un mètre. Elle date de 1598. La statue originelle, la vierge noire, a été détruite par les protestants en 1562. La légende veut en faire une vierge de Saint Luc, envoyée en Gaulle par Saint Polycrate, disciple de Saint Jean. Saint Pothin lui aurait élevé un culte dans la crypte de Saint Nizier, puis au XVIIème siècle la statue se retrouve sur la colline. Aucun document ne vient prouver cette affirmation.
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12 mars 2007

Santa Maria del Fiore

Santa_Maria_del_Fiore__1






















Santa_Maria_del_Fiore__2La cathédrale ou Dôme de Florence tel que nous le voyons aujourd'hui est le résultat d'un long travail qui traversa plus de six siècles d'histoire. Le plan architectural de base est celui dessiné par Arnolfo di Cambio à la fin du XIIIème siècle; la coupole, devenue un symbole pour toute la Toscane, est le fruit du génie de la Renaissance, Filippo Brunelleschi, tandis que la façade complétant l'édifice ne fut complétée qu'à la fin du XIXème siècle.







Santa_Maria_del_Fiore_17Toutes les interventions structurelles et décoratives ont été exécutées entre ces deux périodes, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur et ont enrichi l'histoire du monument: cela va de la construction des deux sacristies au sol en marbre du XVIème siècle, de la réalisation des sculptures à celle des fresques signées de Paolo Uccello, Andrea del Castagno, Giorgio Vasari et Federico Zuccari (le Jugement Universel de la coupole).








La cathédrale

Santa_Maria_del_Fiore__4D'une longueur de 153 mètres, soit 23 mètres de plus que Notre-Dame-de-Paris, et d'un largeur de 38 mètres, l'édifice gothique est dominé par une coupole octogonale culminant à 115 mètres de 90 mètres de large, construite entre 1420 et 1434 par Filippo Brunelleschi.









Santa_Maria_del_Fiore__5L'église de Santa Maria del Fiore est la cathédrale de Florence. C'est la quatrième église d'Europe par sa taille, après Saint-Pierre de Rome, Saint-Paul à Londres et la cathédrale de Milan. Son plan est particulier, composé d'un corps de basilique à trois nefs soudé à un chevet en arc trilobé qui soutient l'immense coupole. C'est la plus grande coupole en appareil maçonné jamais construite. On peut voir, à l'intérieur, une des plus grandes fresques narratives : 3 600 m2 de fresques, exécutées entre 1572 et 1579 par Giorgio Vasari et Frederico Zuccari.




Santa_Maria_del_Fiore__8La construction, commencée sur les anciennes fondations de l'église Santa Reparata, en 1296 par Arnolfo di Cambio, a été continuée par Giotto de 1334 (qui n'entamera que la construction du Campanile) jusqu'à sa mort en 1337. Francesco Talenti et Giovanni di Lapo Ghini continueront la construction en 1357.






Santa_Maria_del_Fiore__12En 1412, son nom fut changé en Santa Maria del Fiore, faisant ainsi clairement allusion au lys, symbole de la ville. L'église fut consacrée le 25 mars de l'an 1436, à la fin des travaux de la coupole de Brunelleschi, par le Pape Eugenio IV. A l'heure actuelle, elle est la cathédrale de l'archidiocèse de Florence.









Santa_Maria_del_Fiore__16A la fin du XIIIème siècle, la "Platea Episcopalis", l'ensemble épiscopal de Florence, présentait les trois édifices qui le composent encore, aux relations et rapports spatiaux complètement différents.















Santa_Maria_del_Fiore__15L'actuelle place San Giovanni était à peine plus qu'une rue élargie faisant le tour du baptistère de San Giovanni, qui était alors le véritable cœur de l'ensemble. Il était juste complété par son attique et son toit en marbre en forme de pyramide octogonale. A l'est, aussitôt franchie la "Porte du Paradis", qui n'était pas encore ornée de ses portes en bronze faites par Ghiberti, apparaît le seuil de l'église de Santa Reparata qui disposait à son extrémité orientale d'un véritable cœur harmonique muni de deux campaniles.








Santa_Maria_del_Fiore__17Comme couronnement de cette "Platea Episcopalis" se dresse aussi l'ancienne église de San Michele Visdomini, plus tard déplacée plus au nord, qui se trouvait sur le même axe Baptistère - Dôme, ainsi que le plus ancien hôpital Florentin. Au sud se dressent les habitations des chanoines, organisées autour d'un cloître central. Sur cette ligne se retrouve un nombre important de sanctuaires, ce qui me laisse à penser qu'elle fait partie des lignes sacrées.






Santa_Maria_del_Fiore__7La cathédrale de Santa Reparata, bien qu'ancienne et vénérée, ne convient plus en tant qu'église d'une cité en forte expansion, riche et puissante, qui vient juste de régler ses comptes avec sa rivale, Sienne, et imposé son hégémonie sur un échiquier toscan chaotique. Santa Reparata est décrite par Villani comme "Bien trop de forme grossière et petite en comparaison d'une cité si établie" et dans les documents communaux comme "croulante par son état extrême".

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Comme dans d'autres structures religieuses, le siège du gouvernement de la République de Florence s'y tient, et finalement, en 1294, il décide la reconstruction de l'église avec des dimensions telles qu'elle doit éclipser les cathédrales des cités adverses, dont Pise et Sienne.

Santa_Maria_del_Fiore__6Le cardinal Pietro Valeriano, légat du pape Bonfiface VIII, pose solennellement la première pierre de la nouvelle basilique pendant la fête de la nativité de la Vierge en 1296. La construction de l'édifice fut un vaste projet qui dura au moins 170 ans (bien plus si l'on tient compte de la fin de la réalisation de la façade du XIXème siècle), auquel participeront de nombreux artistes importants. Elle fut au centre des efforts collectifs de nombreuses générations.












Santa_Maria_del_Fiore__9Sous la cathédrale de difficiles travaux de fouille furent réalisés entre 1965 et 1974. La zone souterraine de la cathédrale fut utilisée pour enterrer les évèques de Florence pendant des siècles.






Santa_Maria_del_Fiore__10L'histoire archéologique de cette zone a été reconstituée récemment, d'après les restes d'habitations romaines et de pavements paléo-chrétiens jusqu'aux ruines de la vieille cathédrale Santa Reparata. On accède aux fouilles par une échelle dans la nef de gauche.





Le baptistère

Santa_Maria_del_Fiore_Baptist_re_11Lieu de culte constuit entre le Vème et le XIIIème siècle aujourd'hui dédié à saint Jean Baptiste - saint patron de Florence -et dont la tradition prétend qu'il est un ancien temple romain dédié au dieu Mars.









Santa_Maria_del_Fiore_Baptist_re_3Il a subi d'importantes modifications au XIème et XIIème siècles. Ce bâtiment octogonal est complètement recouvert de marbre blanc et vert aux motifs géométriques. Les murs intérieurs sont décorés de mosaïques byzantines d'artistes florentins réalisées au XIIIème siècle.

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Santa_Maria_del_Fiore_Baptist_re__10Les oeuvres les plus connues du baptistère sont les trois portes de bronze décorées par Andrea Pisano et Lorenzo Ghiberti, connues comme "les portes du paradis".

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Santa_Maria_del_Fiore_Baptist_re_7A l'intérieur, un baptistère attire l'attention, ainsi que le pavement qui semble nous indiquer quelquechose. L'atmosphère y est sereine, malgré les visiteurs.

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Le campanile

Santa_Maria_del_Fiore__3Il fut construit entre 1334 et 1359 par Giotto, premier architecte du Campanile qui dirigera le chantier de 1334 à 1337 - année de sa mort -  et n'exécutera que le registre sculpté inférieur de l'édifice. Il est composé de sept panneaux hexagonaux sur les cotés ouest, sud et est, représentant la marche de l'homme vers la perfection. Le chiffre de sept est le symbole biblique cet objectif.





















Santa_Maria_del_Fiore_16http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Maria_del_Fiore

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