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26 août 2006

Chapelle Sainte Madeleine de Massiac

lozere_065Surplombant le vide d'une falaise d'orgues basaltiques au dessus de la ville de Massiac, la chapelle de sainte Madeleine, seul vestige du château-fort construit par la famille de Mercoeur au XII ème siècle. Au pied de la falaise, sous la chapelle, une source est encore réputée pour les maladies occulaires. Et m'est avis que sous la chapelle se trouve encore une grotte.... Il y avait à cet endroit un ancien culte solaire, dont  la grotte pouvait faire la parèdre.

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La chapelle se trouvait à l'intérieur de l'enceinte du château. Elle possède un porche à auvent, appelé "caqueteuse". On comprend bien pourquoi... Et avant d'arriver , une belle porte de vie.

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La nef est flanquée d'une chapelle sur la gauche et d'un enfeu sur la droite. La voute en cul de four  abrite un christ en mandorle accompagné du tétramorphe, peinture datant du XII ème siècle. Restaurée en 1980, elle possédait deux statues.

La première, vierge romane dite de Chalet, et la deuxième, une Madeleine myrophore (porteuse de parfum) ont été toutes deux transportées en l'église Saint André de Mossiac.

lozere_090En face de la chapelle, de l'autre côté de la vallée de l'Alagnon, un autre rocher basaltique et une autre chapelle, saint Victor. La légende veut que Victor et madeleine, les deux ermites, de part et d'autre de la vallée, priaient et méditaient dans la solitude. Mais parfois, désirant des entretiens mystiques, Madeleine lançait son chapelet à travers la vallée et ils se retrouvaient tous deux pour deviser sur ce pont de fortune.

Dans une version moins...disons...catholique, les deux amants ont été séparés par Gargantua qui creusa la vallée...

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Sur Saint Victor, nous trouvons tout un tas de vestiges néolithiques.

Les énergies sont en ce lieu encore en action. (voir le menhir de Chassagne)

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26 août 2006

Menhir de la Chassagne

lozere_059Ce menhir fait partie à mon avis d'une longue série linéaire commencée vers Loubaresse, où se trouvent les trois menhirs de Foujichi. Cet alignement contraste avec l'isolement de la majorité des pierres levées du cantal. Celui de Chassagne a évité la destruction de peu, étant posé sur le tracé de l'autoroute Clermont-Montpellier... Malheureusement, deux autres menhirs couchés n'ont pas eu cette chance.

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Il mesure 2 m 80 et avait été enfoui d'un tiers. Il a été déplacé donc, sur l'aire d'autoroute de Chalet, en arrivant sur Massiac. Il était parfaitement aligné avec la chapelle de Madeleine et celle de Victor, de l'autre côté de la vallée. Précieux renseignement pour retrouver le réseau sacré qui parcours cette région.

De plus, sur la ligne joignant ce menhir et la chapelle, nous retrouvons une bien belle croix,(enfin, croix...) posée là comme un souvenir d'une chose bien plus ancienne....

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16 août 2006

La basilique saint Martin d'Ainay

Sur son emplacement fut construit le premier sanctuaire chrétien de Gaule. Une première chapelle fut édifiée en cet endroit au II ème siècle, sur un temple très ancien.saint_martin_d_ainay_001


Le confluent, entre Rhône et Saône, était une zone marécageuse parsemée d'iles. Après la période romaine, les premiers chrétiens construisirent vraisemblablement un monastère qui fut détruit plusieurs fois : par les Huns, les Vandales, les crues du fleuve, les Arabes....

Sabin, compagnon de Romain, aurait été abbé d'Ainay au début du V ème siècle. Salonius aurait restauré les bâtiments du monastère et lui aurait donné le vocable de Saint Martin. Anselme, abbé au VI ème siècle, aurait construit l'église saint Pierre pour remplacer saint Martin détruite.

L'abbaye est mentionnée à l'époque d'aurélien au milieu du IX ème siècle.

Enfin, la nouvelle abbaye fut construite et consacrée par le pape Pascal II, le 27 Janvier 1107. Amblard commence sa restauration au début du XII ème. Gauceran en achève la construction. Le pape Innocent IV réunit à Lyon sous le reigne de Saint Louis le concile qui excommunie l’empereur Frédéric II. Après six ans passé à Ainay, il reconnaît à l’abbaye 71 églises, abbayes et prieurés dispersés de la Bourgogne à la Provence, ce qui aida son essor.saint_martin_d_ainay_025(Une des photos représente la dédicace du pape, retrouvée sous le choeur en 1852)

A la renaissance, le monastère possède un port sur le fleuve, son abbé habite un palais, les moines disposent d’importants bâtiments conventuels, de deux cloîtres, d’un jardin, d’une vigne. En 1562, les troupes réformées du baron des Adrets détruisent de nombreux bâtiments. En 1600, Henry IV y séjourne à l’occasion de son mariage avec Catherine de Médicis. Louis XIII y passe quatre fois avec son ministre Richelieu, puis Louis XIV quelques années plus tard. La Révolution lui est fatale : palais des abbés rasé, bâtiments et terres vendues, église transformée en grenier.

Les clochers.

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Ses deux clochers sont caractéristiques de l’art roman. Le plus haut, au dessus de la façade, contient les cloches.Il se détachait en avant de l'église au XI ème siècle. J'ai mis plusieurs années avant de me rendre compte qu'un acrobate s'accrochait sur l'un de ses angles...

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L'acrobate représente le retournement, comme celui que l'on trouve par exemple avant de pénétrer dans l'église de Thuret.
"Il est le reflet de nous même, il nous permet d'acceder à notre propre image intérieure."
Il nous indique le chemin, et quand les énergies basculent, c'est à nous de trouver un nouvel état de conscience pour que "de simple pélerin nous puissions grandir en force, en sagesse et en gloire". saint_martin_d_ainay_087

L’autre est un clocher lanterne qui éclaire la croisée du transept; typique de la région Lyonnaise.saint_martin_d_ainay_004

Entre les fenêtres des 2e et 3e étages de la facade, la surface de la pierre est occupée par une croix de briques qui semble suspendue à un collier d’émail rouge et blanc. Sous ce collier, on distingue une frise comportant une quinzaine de sujets taillés en méplat et représentant des animaux symboliques, comme le lion, le griffon ou le cerf repris à l'intérieur.(Cernunnos).

Deux gardiens de chaque côté du porche d'entrée...

saint_martin_d_ainay_006saint_martin_d_ainay_007

Le volume intérieur de la nef est ample (34 m de long sur 17 m de large, bas-côtés compris). Remaniée de nombreuses fois au cours des siècles, la charpente primitive de la nef a été remplacée au XIXe siècle par une voûte. A cette même époque, les murs latéraux ont été percés d’arcs ouvrant sur des chapelles.

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Les colonnades de la nef rappellent les églises de 4e siècle. On devine pourquoi : Lyon avait été une capitale antique dont les ruines étaient loin d’avoir disparu. Pour construire une nef, il était tout simple de réutiliser les colonnes romaines qu’on avait sous la main. C’est ce qui explique l’originalité de cette église, peut-être unique en France.

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Les quatre monolithes qui supporte le clocher lanterne à la croisée du transept proviennent des restes du sanctuaire des Trois-Gaules dont l’autel était encadré par deux colonnes gigantesques que les gallo-romains avaient jadis fait venir d’Egypte. Ces deux colonnes furent sciées en deux, embarquées sur la Saône et hissées sur le chantier de Saint-Martin d’Ainay. saint_martin_d_ainay_043

Dans l'abside, des frises horizontales présentent des médaillons carrés ou circulaires, encadrés par des rinceaux. (1120-1135). Nous retrouvons ici notre ami le cerf, ainsi que le pélican, l'homme dont la bouche est le départ de ramures (voir symbolique dans Thuret).




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La basilique est en cours de restauration, c'est pourquoi je ne peux vous proposer les vues de la façade est...

Lyon_015aBon cette fois la restauration est faite, je vous propose quelques photos. Je dois dire qu'ils ont fait un travail extraordinaire, c'est magnifique...


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16 août 2006

Chapelle Sainte Blandine d'Ainay

Au Sud-Est de la basilique, des passages ouverts au XIXe siècle donnent accès à la chapelle sainte Blandinesaint_martin_d_ainay_026

Un petit chœur domine une nef dont la voûte en berceau plein-cintre repose sur de solides piliers adossés aux murs latéraux. Le chœur, surélevé au-dessus d’une crypte de quelques mètres carrés,(VII ème siècle) est couvert d’une demi-coupole pourvue de deux trompes et décorée de colonnettes et de chapiteaux à entrelacs.(X ème siècle). saint_martin_d_ainay_027

Dans la crypte, le petit carré central, voûté d'arêtes, est agrandi de deux caveaux latéraux.

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La crypte était censée renfermer les reliques de Sainte Blandine contenues dans une caisse, ainsi que les ossements de saint Pothin et de ses compagnons.saint_martin_d_ainay_029

La mosaïque date de 1854, mais reste dans la tradition et nous rappelle que les énergies sont ici bien présentes.

Pour Georges Prat, c'est dans cette crypte que les énergies sont les plus fortes, et que se trouve une étoile énergétique  saint_martin_d_ainay_097

16 août 2006

Etude symbolique de la basilique saint Martin d'Ainay

Pourquoi Ainay ?

Certains parlent d'athanacum, d'autres d'Ainacum ou d'Ageniacum. Il y a même une thèse rapprochant Ainay d'Athéna, déesse de la sagesse. Il semble que l'origine la plus probable soit celle d'Athanatos ou Athanoï au pluriel," l'immortel "en grec. Une autre explication fait dériver Ainay de es nao, vers le temple.

Belle entrée pour l'étude d'un lieu sacré...

Je me fie à  Georges Prat dans son livre "résonnances du sacré" pour l'étude géobiologique:

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Il y a présence d'un courant d'eau souterrain important dans l'axe de la nef principale, plus un courant d'eau parallèle sous chacun des bas-côtés, un dans l'axe de la chapelle sainte Blandine (comme nous l'avons vu précédemment) et l'autre dans l'axe de la chapelle Saint Joseph. Des courants d'eau secondaires, perpendiculaires aux premiers, se croisent sous les autels. Deux séries de failles viennent conforter le système. Présence de trois cheminées cosmo-telluriques.





saint_martin_d_ainay_064saint_martin_d_ainay_066saint_martin_d_ainay_076

Tout au long de la visite, des chapiteaux nous rappellent la présence de ces énergies.








Les vitraux, bien que de facture récente, nous proposent  une bien belle vision de l'oeuvre...saint_martin_d_ainay_059saint_martin_d_ainay_060saint_martin_d_ainay_058 Nous allons retrouver le cheminement alchimique et toute sa symbolique.saint_martin_d_ainay_061

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Si Blandine fait office de Déesse-Mère, dans sa crypte souterraine, alors il nous faut trouver son parèdre, Saint Michel. Et bien nous n'avons pas loin à chercher...saint_martin_d_ainay_018 La chapelle Saint Michel se trouve à l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à la vierge en 1107. Sa consécration date de 1690, mais il est là, flamboyant...saint_martin_d_ainay_084

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9 août 2006

Monestir de Poblet, historique

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Situé dans un site splendide de la contrée de la Conca de Barberà, Catalogne, habitée depuis les temps préhistoriques, protégé par les montagnes de Prades, le monastère de Poblet est l'un des plus importants et des mieux conservés du monde cistercien.Si vous voulez vous familiariser avec le monde cistercien, une adresse remarquable: http://www.cister.net/disc_larmes.htm

poblet_santa_creus_005Au milieu du XII ème siècle, le comte de Barcelone Raymond Bérenger IV, qui achevait la reconquete du territoire catalan, donna aux moines de Fondfroide le Hortus populeti (terre plantée de peupliers) afin d'y fonder un monastère. Douze moines commencèrent le défrichage et élevèrent quelques bâtiments en 1153, suivant le plan des Benedictins. L'axe de l'église est bien sûr est/ouest.

Durant le dernier tiers du XII ème siècle, on construisit les premiers bâtiments monumentaux tels que l'église, une partie du cloître, le refectoire, le temple de la fontaine et l'infirmerie. Le siècle suivant verra s'achever l'ensemble des dépendances régulières telles que la salle capitulaire, la salle des moines, le chauffoir, la cuisine, le dortoir et le reste de la zone des convers.

Les rois d'Aragon ne cessèrent de témoigner leur protection au monastère.. C'était, avec Santa Creus, leur étape favorite entre les deux capitales de Saragosse et de Barcelone, leur lieu de retraite auprès de l'abbé, qui avait charge d'aumonier royal.

poblet_santa_creus_102En 1835 la vie monacale prit brutalement fin. Les édifices furent incendiés, pillés et détruits. Les ruines impressionnantes furent protégées par la commission provinciale des monuments de Tarragone jusqu'à la création du patronage royal de Poblet en 1930.

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Le 24 novembre 1940, des moines cisterciens Italiens y reprirent la vie monacale.

9 août 2006

Monestir de Poblet, le cloître majeur et la salle capitulaire

poblet_santa_creus_029Puis vient le cloître majeur:

Sa construction débute à la fin du XIII ème siècle. Ses dimensions sont assez imposantes: 40 x 35 mètres. Il est partagé entre roman et gothique.

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Les galeries sont parcourues de bancs de pierres sur lesquels les moines s'asseyaient pour lire, ce qui lui vaut le surnom de "cloître de la lecture".

 

 

 

 

 

 

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Sur la partie supérieure, on construisit au XV ème un deuxième cloitre qui fut détruit. Il n'en reste que l'emplacement des colonnes.

 

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La galerie nord donne sur la cuisine et le refectoire long de 33 mètres, travaillé par le même tailleur de pierre que le temple de l'aile romane, hexagonal, abritant la fontaine ou lavabo, où les moines venaient se purifier.
Et je pense, vu les énergies qui se trouvent en ce lieu, qu'ils ne devaient pas laver que leurs mains... Là doivent se croiser plusieurs réseaux avec des rivières souterraines. C'est l'endoit le plus fort du monastère, et en même temps le plus doux...

 

 

 

 

 

 

poblet_santa_creus_047Puis vient le chauffoir du XIII ème et la salle des moines, aujourd'hui bibliothèque. Au dessus, la salle de l'abbé Copons.poblet_santa_creus_086

 

 

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Puis la salle capitulaire,carré de 15 mètres de côté divisé en 9 compartiments couverts d'une voute en croisée d'ogives.

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8 août 2006

Le palais Jacques Coeur

"A coeur vaillant rien d'impossible..."vezelay_msm_bourges_st_bertrand_216

Le palais se trouve dans la vieille ville de Bourges.

Il est fait mention, sous le palais, d'une entrée d'un réseau souterrain aboutissant à la "salle des saintes eaux". Les autres entrées se situeraient sous l'hôtel Lallemand et dans la crypte de la cathédrale...

Jacques Coeur:

Homme d'affaires français, il envoya ses vaisseaux dans presque toutes les parties du monde alors connu, et acquit en peu de temps la fortune la plus considérable de l'Europe. Il noua des relations commerciales avec les pays du Levant, l'Espagne, l'Italie, et établit des comptoirs à Avignon, Lyon, Limoges, Rouen, Paris et Bruges. Ses activités étaient multiples (banques, change, mines, )vezelay_msm_bourges_st_bertrand_218vezelay_msm_bourges_st_bertrand_217

Charles VII le nomma son argentier (trésorier de son épargne), l'ennoblit. Il lui confia plusieurs missions diplomatiques, et eut plus d'une fois recours à sa bourse : en 1448, Jacques Cœur lui prêta 200 000 écus d'or. Il remplit des charges officielles (maître des monnaies en 1436, argentier du roi en 1439, conseiller du roi en 1442) et contribua à l'assainissement des monnaies.

Il fit construire un fastueux palais à Bourges, ainsi que des collèges à Paris, Montpellier et Bourges.

Jacques Cœur étant très jalousé pour sa grande fortune, ses ennemis et ses envieux parvinrent à le perdre. Après la mort d'Agnès Sorel qui le protégeait, Charles oublia ses services et l'abandonna à l'avidité des courtisans, qui se partagèrent ses dépouilles.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_221

Accusé de crimes imaginaires, il est arrêté pour malversation et condamné à mort. Il s'évade en 1454, après 3 ans de prison et se sauve à Rome, le pape Calixte III lui donnant le commandement d'une partie de la flotte qu'il avait armée contre les Turcs. Jacques Cœur tombe malade pendant la campagne, et meure à Chio, en 1456.

Sa mémoire fut réhabilitée par Louis XI.(Wikipédia)

Jacques Cœur avait mis en place une organisation importante pour la construction de son palais:

La maîtrise d'œuvre est assurée par deux "hommes à lui", Pierre Jobert et Jacquelin Collet, aidé à partir de 1447 de Guillot Trépan.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_222

La maîtrise d'ouvrage est effectuée par les gens d'expérience qui avaient travaillé à la construction du palais du duc Jean de Berry. C'est dans la mouvance de Beauneuveu et Dammartin que ce chantier se déroule, mais l'homme de la situation est Colin le Picard, "maître des œuvres du roi" , il habite à Bourges dès 1413.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_229

Pour les charpentes, très importantes, le responsable se nomme Jean de Blois.

Le bois viendra de la forêt de Blois, mais aussi d'Aubigny, alors que les pierres, de manière classique à Bourges proviennent de Vallenay, Saint Florent et bien entendu de Charly pour les pierres sculptées.

Pour la partie décoration, sculpture ou héraldite, il ne fait pas de doute que Jacques Coeur a participé à certains choix. http://jacques-coeur.bourges.net/le%20palais%20Jacques%20Coeur.htm

De nombreux ouvrages ont été édités sur la symbolique alchimiste du palais, en particulier le livre de Fulcanelli. Je ne connais pas grand chose du grand-oeuvre. Je me suis laissée porter par mon ressenti pour les différentes photos que j'ai pu prendre. Je me rappelais vaguement que l'escargot fait partie des symboles, et que le palais avait une sculpture d'un alchimiste... Je crois que je l'ai eu...vezelay_msm_bourges_st_bertrand_226

7 août 2006

Etude symbolique de la cathédrale Saint Etienne de Bourges

Les mesures au sol donnent :

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121,60 mètres de longueur, 40,50 mètres de largeur, 37,15 mètres de hauteur.

La metrologie ésotérique donne des dimensions dites pythagoriciennes :

399 pieds (longueur totale), 333 pieds (longueur de la nef), 133 pieds (largeur intérieure). Le pied est clunisien (0,3048 M) 

La coupe en transversale présente un triangle équilateral de 133 pieds et 2 pouces de côté et de 123 pieds 4 pouces de hauteur.

Nous voici dans la tetraktys de Pythagore.

L'absence de transept donne à la nef une longueur impressionnante 13 travées, en continu, 3 niveaux en hauteur (grandes arcades, triforium vitraillé, et fenêtres hautes), un choeur rayonnant à 5 chapelles.http://medieval.mrugala.net/Roman/Bourges/Bourges.html

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L'emplacement de la cathédrale fut utilisé depuis fort longtemps. Les Gaulois y étaient déjà installés. L'aevnsa cite une vierge noire à Bourges. Aucun récit, aucune trace pourtant.

Trois grands courants telluriques se croisent sous le côté gauche de la cathédrale, un se dirigeant vers Saint Jacques de compostelle, un autre vers le Mont Sainte odile et Srasbourg et un autre vers Marseille.(les nefs latérales nord et sud, construites entre 1225 et 1250, suivent deux de ces courants)

vezelay_msm_bourges_st_bertrand_203vezelay_msm_bourges_st_bertrand_209vezelay_msm_bourges_st_bertrand_205

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Dans la crypte, le tellurisme est très puissant, surtout dans la partie nord. Je me souviens l'avoir visitée, il y a longtemps, avec Henri Blanquart. Il me semble qu'en entrant dans la crypte par la gauche, les sculptures enseignent le chemin aux visiteurs: un centaure par exemple, vise avec son arc l'endroit où le pélerin doit se rendre pour ressentir et utiliser au mieux les forces du bâtiment...bourges_cr Il existe normalement une "petite crypte" sous le choeur, qui n'est pas "la grande crypte", mal nommée puisqu'au niveau du sol et ouverte par les vitraux sur l'extérieur.bourges_cry

7 août 2006

Cathédrale Saint Etienne de Bourges

Six Cathédrales en France ont pour patron Saint-Étienne :

Cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre, de Bourges, de Cahors, de Limoges, de Metz et de Toulouse.

Je voudrais juste préciser, avant tout, qu'il est très difficile de trouver des infos sur Bourges. C'est une des cathédrales les plus importantes de France pourtant. C'est comme si le travail devait se faire seul, ou bien que les informations qu'elle contient ne devaient pas être connues. Ca me fait penser à Notre-Dame de l'épine dans un autre style...

En 1195, Henri de Sully, archevêque de Bourges, fait une donation au chapitre de la cathédrale de Bourges.

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Cette donation sera le point de départ de la construction d'une nouvelle cathédrale, destinée à remplacer la cathédrale romane, jugée trop petite, datant des XI ème et XII7me siècles, dont nous ne connaissons pas grand chose. On sait seulement qu'il y a eu sur le site un centre de culte chrétien depuis le III ème siècle, à l'époque où la ville romaine d'Avaricum abritait la première communauté chrétienne de Gaule. Quatre édifices se succédèrent sur le lieu de l'actuelle cathédrale : des cryptes monumentales furent érigées par saint Ursin au III ème siècle, saint Palais, archevêque au IV ème siècle, et Raoul de Turenne, archevêque au IX ème siècle. Gozlin, archevêque de sang royal  (il était le frère de Robert II le Pieux) , fut le constructeur de la première cathédrale romane, au début du XI ème siècle.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_181

Bourges, ville royale depuis 1100, était située à l’époque à la limite sud du domaine royal, à quelques lieues de l’Aquitaine, possession anglaise. L’archevêque de Bourges avait d'ailleurs le titre de  Primat d’Aquitaine  et son autorité, souvent contestée, s’étendait jusqu’à Bordeaux.

Cette nouvelle cathédrale est le premier édifice gothique construit au sud de la Loire, et elle apparaissait d’une grande importance aussi bien pour le prestige du roi de France, que pour celui de l’archevêque.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_207

Figure de proue du domaine capétien face au midi de la France, la cathédrale Saint-Etienne de Bourges se devait d'être unique dans sa conception. Il fut donc décidé de réaliser un édifice de grande envergure, comparable à Notre-Dame de Paris, et d'innover.

Pour ce faire, il fallait construire au-delà du vieux mur d’enceinte gallo-romain sur lequel s’était appuyé le chœur roman et déborder dans les fossés. La différence de niveau nécessitait la construction d’un soubassement qui anticipe exactement le plan du chevet. C’est l'église basse que l’on appelle à tort la crypte.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_183

La construction fut entreprise dès 1195, et en 1214 près de la moitié du bâtiment ( à un peu plus du chœur actuel) était achevée.

Le plan de la nouvelle cathédrale est simple, mais harmonieux. Il s'agit d'une forme de basilique avec des chapelles qui entourent la nef. Ce qui rendra le nouvel édifice remarquable, ce sont la perspective des murs latéraux et l'unité de l'espace intérieur. Au départ, l'archevêque Henri de Sully, semble s'être inspiré du plan de Notre-Dame de Paris. Mais, il meurt en 1199.

vezelay_msm_bourges_st_bertrand_198 Son successeur l'archevêque Guillaume de Dangeon, ancien abbé cistercien, prend une part importante dans le développement du chantier et dans la définition du programme iconographique. Le décès de Guillaume en 1209, bientôt suivi de sa canonisation, entraîne un afflux de dons de la part des fidèles et des pèlerins.

Après une interruption d’une dizaine d’années, la deuxième campagne de construction ( gros œuvre de la nef et de la façade occidentale) commence en 1225 et se poursuivra jusqu’en 1230. A cette date le gros œuvre est terminé.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_212

Ensuite, les travaux de la façade ont été effectués au ralenti. En 1313, il fallut étayer la tour sud, dans laquelle étaient apparues des fissures, en implantant un énorme pilier butant. Il n'a jamais été possible, en raison de cette fragilité, d'y implanter des cloches, d'où son nom de " tour sourde " ou " la muette " car il aurait été imprudent, parait-il, de faire sonner les cloches à l'intérieur... D’autres travaux de consolidation de la façade furent entrepris, et la tour nord était encore inachevée lors de la consécration de la cathédrale le 13 mai 1324.

Les architectes qui ont succédé au premier Maître de Bourges (dont on ignore le nom) ont su préserver la cohérence et la simplicité apparente du programme, l'absence de transept contribuant à l'effet d'unité de l'espace.

Lorsqu’on voulut achever la tour nord, à la fin du XV ème siècle, celle-ci s’écroula, en 1506, et fut reconstruite en harmonie avec la façade gothique bien qu'elle comporte certains éléments décoratifs Renaissance. On l'a appelée la " tour du beurre ", parce qu’elle fut en partie financée par les sommes versées par les fidèles et qui leur valurent d'être dispensés de jeûne pendant le carême.

Le beffroi contient 7 grosses cloches: louise, Célèstine, Martine, Daniel-Mathilde, Marie-Thérèse, Henri, Guillaume-Etienne ou Gros-Guillaume.

Lors des guerres de religion, en 1562, Bourges ayant été prise par les Protestants, les sculptures de la cathédrale furent gravement endommagées.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_204

La face occidentale est la plus large des édifices gothiques de France (plus de 40 m), avec cinq portails, tous à double porte, correspondants exactement aux cinq nefs, dont les sculptures sont particulièrement magnifiques. Le portail central offre au regard la magnifique scène du jugement dernier.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_211

La cathédrale de Bourges surprend tant par son absence de transept que par son double bas-côté. Cette particularité offre une perspective longitudinale continue que la coupure traditionnelle d'un transept rompt ailleurs. La coupe transversale offre un profil pyramidal. Cette disposition originale découvre un volume intérieur unifié.vezelay_msm_bourges_st_bertrand_191

Les vitraux de la cathédrale de Bourges sont pour une part du XIII ème siècle ; au XVI ème siècle, on ajouta de nouveaux vitraux, réalisés par l'artiste berruyer Jean Lecuyer. (Wikipédia)

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