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lieux sacrés
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30 juin 2006

Besse en Chandesse

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L'origine de Besse en Chandesse est encore à élucider. Concernant le nom du village,on sait qu'il y a près de mille ans, les feux de Besse dépendaient d'un autre lieu, plus important: la chandesse, aujourd'hui hameau de Chandèze. A l'époque médiévale, le village affirme sa position d'étape, de relai, marché et foire.


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L'église Saint André fut bâtie à la fin du XIIe. Le bâtiment, devenu trop petit avec l’afflux des pèlerins venant vénérer Notre Dame de Vassivière, fut agrandi en 1551, le chœur fut remplacé par un chevet plat.

 

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Puis, aux XVIIe et XVIIIe siècles, des chapelles latérales furent ajoutées et le porche repris. En 1822, une abside semi-circulaire remplaça le chevet plat et en 1862, un clocher remplacera celui détruit sous la révolution (M.H. 1886 ).


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Les chapiteaux romans qui surmontent les colonnes des arcades faisant communiquer la nef et les bas-côtés représentent l’histoire de Lazarre, le festin du mauvais riche, la passion de Saint André, l’homme singe tenu en laisse,(tiens, comme à Thuret encore une fois) minotaures et centaures. Les 28 chapiteaux de la nef et de la croisée témoignent de l'ingéniosité des sculpteurs auvergnats.


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Derrière l'autel se trouve la statue de Notre-Dame-de-Vassivière, Vierge noire avec son enfant sur les genoux. (voir vierges noires fichier et vierges noires)

 

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http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/vierges_noires__fichier/index.html

http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/vierges_noires/index.html







Le 2 juillet, cette statue est montée dans les alpages, à la chapelle de Vassivière, haut lieu de pèlerinage d'Auvergne. Elle est redescendue à l'église de Besse le dimanche suivant le 21 septembre, dans la fête de la "Dévalade".(voir Vassivière)

http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/vassiviere/index.html

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A l'entrée de l'église, côté nord, des pierres sont serties dans le mur. Il me semble qu'un gardien, ou autre chose d'assez puissant, se tient là. De l'autre côté du mur, une batisse et...une chambre avec un lit ! Je crois que je n'aimerais pas trop dormir ici.


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30 juin 2006

Vassivière

Vasivière  viendrait de ''vas iver" (le temple de l'eau) ;  le site est un ancien lieu celtique honorant les divinités des eaux de la Couze, de la Clamouze et du lac Pavin. Notre-Dame prit naturellement la succession de ces divinités, comme  source de vie et protectrice des voyageurs.

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Situé au pied du Puy du Paraillet, à une distance de 8 km du village de Besse, Vassivière possède une source sainte, la chapelloune, et domine le partage de deux bassins hydrauliques, à l'est l'allier et la Loire, à l'ouest la dordogne et la Garonne.

Niché à 1 197 m d'altitude dans la chaîne des Monts Dore, le lac Pavin épouse l'arrondi parfait du cratère qu'il occupe. Son superbe écrin verdoyant contraste avec ses eaux bleu nuit, trahissant ses 92 mètres de profondeur. Jeune de six mille ans, il s'étale sur 44 hectares et mesure 750 mètres de diamètre. La légende raconte que le lac, considéré comme le plus beau d'Auvergne, a englouti la cité de Besse, punie par les dieux. Elle serait à l'origine de son nom : Pavin, déformation du latin pavens, voulant dire épouvantable.

Pas étonnant que le lieu soit consacré à l'élément "eau".

Devant le sanctuaire, d'anciennes pierres sortent du pâturage. Dommage que cet endroit soit déjà habité, je n'ai pas pris le risque de faire partir tout un troupeau, même si j'ai beaucoup d'affinité avec ces belles vaches rousses...

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En 1321, Bernard VII de la Tour fit don au chapître cathédrale des pierres de la chapelle de Vassivière ruinée pour la reconstruction de l'église de Condat en Feniers dans le cantal. De cette période, on ne sait pas si la première chapelle fut dévastée par les Anglais lors de la guerre de cent ans ou bien l'éloignement du site aurait fait oublier le sanctuaire.

En souvenir de ce temple, on y laissa une statuette de la vierge que l'on ne manquait pas de saluer au passage.

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L'histoire aurait pu s'en arreter là si, en 1547, un marchand de Besse répondant au nom de Pierre Gef, qui se rendait à la Tour d'auvergne, refusa de la saluer en se moquant de la dévotion portée par ses camarades pour cette statuette noire. Il se retrouva aussitôt aveugle. Il retrouvera la vue qu'après s'être repenti et fait amende honorable. On décida alors de descendre la vierge à l'église de Saint André à Besse. Le lendemain, elle était revenue toute seule dans sa niche de montagne et ceci se reproduit trois fois. La nouvelle se propagea très vite., et on parla de miracle.

C'est à cette époque que l'on décida de construire la chapelle, Catherine de Médicis, alors propriétaire des lieux en donna l'autorisation. Les travaux débutèrent en 1550, la chapelle consacrée en 1555 et  achevée le 6 Juin 1556.

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On instaura un pélerinage permettant à la belle saison de monter la Dame en procession le 2 Juillet dans son sanctuaire de montagne (altitude 1 300 mètres) et de la redescendre en grande pompe le dernier dimanche de septembre après la saint Matthieu, (ou après l'équinoxe d'automne): la dévalade. Elle suit donc les règles de la transhumance, sur les 8 km séparant Vassivière de Besse.

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Pendant la révolution, la chapelle sera transformée en grange et vendue en bien national, en 1804. Ce n'est qu'en 1809 que Napoléon signera la réouverture.

Sur le site, il existe une chapelle dite "d'été", ouverte seulement les jours de la Saint Louis et la Saint Michel. En remontant en direction du sanctuaire, on peut trouver plusieurs portes de vie, attestant l'ancienneté du  haut-lieu. Une particulièrement fait penser à un siège. Il est vrai que l'on ressent une douceur extrème en prenant place, comme si la pierre voulait enlever toute lassitude au pélerin....

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30 juin 2006

Ponthus de Brocéliande

Ponthus_3Le dernier cycle de la Table Ronde, le Roman de Ponthus, oeuvre du XIVème siècle, a pour théatre Brocéliande où se passe l’un de ses principaux épisodes.
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Ponthus_12Ponthus, fils du roi de Galice, en Espagne, fait naufrage avec quatorze de ses compagnons. sur la côte du Morbihan et est recueilli à Vannes par le roi de la Petite Bretagne. Il rencontre à sa cour plusieurs seigneurs, entre autres le sire de Gaël, seigneur de Brocéliande, avec lequel il se lie d’amitié. Le sire de Gaël a une fille, Sydoine, belle comme l’aurore, et Ponthus en devient éperdument amoureux.








Ponthus_2La jouvencelle ne reste pas insensible aux sentiments qu’éprouve pour elle le chevalier espagnol ; elle y répond par un égal amour. Cependant, avant que la gente pucelle ne lui accorde sa main, Ponthus doit triompher d’un certain nombre d’épreuves ; adonc il s’éloigne en quête d’aventures chevaleresques qui le conduisent à Rennes, Saint-Malo, Monfort, au château de la Roche Perdue, jadis bâti sur un rocher par Merlin à la sortie du Val sans Retour. Revenant vainqueur à Vannes, il est fait connétable par le roi de la Petite Bretagne.





Ponthus_11Hélas ! des perfides, jaloux de sa renommée, le desservent vilainement dans l’esprit de Sydoine qui lui signifie sa disgrâce. Il se retire en Brocéliande, au château de Ballanton ou Barenton, depuis le château de Ponthus, et fait assavoir qu’il combattra, chaque mardi, dans le champ clos des Tournois, près de la fontaine de Barenton, tout chevalier qui voudra jouter contre lui. Cinquante champions se présentent successivement, il triomphe de tous et les envoie prisonniers à sa chère Sidonie auprès de laquelle il rentre en grâce et qu’il épouse. Depuis ce jour Ponthus resta seigneur d’une partie de Brocéliande.




Ponthus_4Au plus profond de la forêt de Brocéliande, le hêtre de Ponthus s'est élevé sur les vestiges d'un château détruit, jadis, par Dieu lui-même. En ces temps-là, le chevalier de Ponthus désespérait de ne point avoir de progéniture. "Il me faut un enfant, qu'il vienne du diable ou de Dieu !", s'écria-t-il du haut de la plus haute des tours de son château. Dieu fit la sourde oreille. Mais le diable était tout ouïe.














Ponthus_5Malin prit le chevalier au mot : neuf mois plus tard, à la faveur d'une éclipse de lune, la châtelaine accouchait d'un petit monstre velu. A peine sorti du ventre de sa mère, le petit diable sauta sur le haut d'une énorme armoire puis se blottit sous un buffet. "Sinistre présage !" prophétisa la sage-femme avant de s'enfuir à toutes enjambées.









Ponthus_1En ces temps là, il fit grand vent. La tempête venait de l'océan. Elle épargna la forêt, mais détruisit le château qui, emporté par une bourrasque, s'écroula sur ses occupants. Le souffle de l'apocalypse avait renversé les remparts pour laisser place à un magnifique hêtre qui domine toujours les hauteurs de Brocéliande.

http://www.larcenciel-forum.com/spip.php?article218
http://www.britia.com/articles/ponthus.php

30 juin 2006

Le chêne à Guillotin

Ch_ne___Guillotin_1Ce chêne pédoncule, ou Quercus Robur, dans Brocéliande, est inscrit à l'ONF.  D'une hauteur d'environ 20 mètres et une circonférence de 9,65 mètres et âgé de plus de 1000 ans, il profite d'un ensemble aménagé par la commune de Concoret qui lui permet d'être mis en valeur et également protégé.










Ch_ne___Guillotin_7Désormais, on ne peut plus y entrer. Le chêne a souffert de la tempête de 1999 et il a fallu le renforcer et bloquer l'accès de l'arbre. Cependant, une plateforme a été aménagée pour que l'on continue à l'approcher et à l'observer.
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Ch_ne___Guillotin_6L'écorce de l'arbre est très dure, ses branches sont de la taille des arbres que l'on voit plus habituellement.
Ici, le trou dans lequel l'abbé Guillotin s'est réfugié. Il me semble bien qu'en guise d'abbé, nous nous trouvons en face d'un beau gardien.
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Ch_ne___Guillotin_3La légende raconte que l'abbé de la paroisse Pierre-Paul Guillotin, né au Vaubossard en 1750 et décédé en 1814, se réfugia à l'intérieur du tronc de ce chêne pendant la révolution en 1791, afin d'échapper à ses poursuivants. Des araignées géantes se mirent alors à tisser une grande toile ; ce qui le dissimula aux yeux de ces derniers.
Une autre légende dit que Notre-Dame de Paimpont serait descendue sur Terre et se serait transformée en araignée et aurait tissé une toile pour boucher le trou du tronc.






Ch_ne___Guillotin_2En fait, l'abbé Guillotin était vicaire à Baulon puis à Saint-Servan en 1790. Refusant de signer la constitution civile, il revint au pays natal pour exercer secrètement son ministère. Le 6 octobre 1793, deux cents gardes nationaux de Paimpont viennent la nuit avec des gendarmes de Plélan pour appréhender le réfractaire. Mais après avoir fouillé tout la village et les fourrés alentours, tout ce beau monde rentra bredouille. L'Abbé s'était caché dans la lande. Il rédigea un précieux journal des événements révolutionnaires.

On dit aussi que non loin de ce chêne serait enterré le trésor d'Eon de l'Etoile, un moine réfractaire du milieu du XIIème siècle, sorte de Robin des Bois local, mystique et visionnaire.

http://www.cheval-musique-tradition.com/guer-coet/bisto/bro/bro_leg.html
http://www.portes-de-feerie.fr/le_chene_a_guillotin_058.htm

30 juin 2006

Le bois sacré du val-des-Nymphes

dr_me_provencale_301aLe site  du Val des Nymphes est entouré d'un bois, que je dirais sacré. On y trouve des chênes et des cerisiers. Le bassin druidique m'a fait forte impression, ainsi que la source qui alimente le grand bassin devant la chapelle.







dr_me_provencale_302aLes trois bassins sont présents: le rond, d'où la source jaillit, puis une rigole qui emmène l'eau dans le bassin carré, après avoir fait une rotation à 90°. Puis le bassin rectangulaire d'où l'eau, qui poursuit sa route, passe sous terre.







dr_me_provencale_384aL'endroit est très chargé, et il est vrai que l'on a l'impression que les nymphes sont toujours là comme dirait un ami très cher... C'est typiquement un endroit de guérison, où l'élément eau est magnifié.

Ah oui, j'oubliais... Si Saint Martin est présent en dédicace d'une première construction, c'est le signe d'une présence païenne développée...Et d'un culte ancien, voire mégalithique.



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30 juin 2006

Les gardiens de la chapelle Saint-Bonnet de Montmelas-Saint-Sorlin

Deux routes mènent au promontoire où est implantée la chapelle.

Chapelle_Saint_Bonnet__1_aL'une, en partant sur la droite du parking, large, ensoleillée, serpente autour de la colline sur plusieurs kilomètres.
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Chapelle_Saint_Bonnet__7_aChapelle_Saint_Bonnet__8_aLe chemin est facile, bien entretenu. Deux magnifiques arbres gardent l'entrée de la dernière montée au sanctuaire. Un chêne et un cèdre.
















Chapelle_Saint_Bonnet__29_aL'autre, en partant sur la gauche, entre dans un bois assez dense de sapins tordus. Là, pas de lumière, une atmosphère sombre et oppressante, mais le chemin est droit et plat et mène directement et sans détour à la chapelle.
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Voie sèche, voie humide ?

30 juin 2006

Le tilleul des Barbattes à Mazirat

Les_Barbattes_aC'est un tilleul majestueux situé au carrefour des Barbattes. Il n'est pas très vieux, puisqu'il est daté du XIXème siècle, mais son aura est grande. Non loin de lui, les pierres à cupules de Saint Martin, sur l'ancienne voie romaine de Néris à Evaux .















Les_Barbattes__6_aSaint Martin, d'après la légende, aurait créé cette cupule en s'y asseyant. Et où se trouve Saint Martin... se trouvent des mégalithes.

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Les_Barbattes__10_a Bien pratique quand ceux-ci ont disparu pour connaitre leur implantation. Là, les pierres se trouvent au milieu d'un petit bosquet entouré d'un champ de pâturage.

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30 juin 2006

Le Sully d'Ordonnaz

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Sully a fait planter quelques arbres afin de fournir du bois pour la construction des bateaux qui allaient vers la Nouvelle-France.









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""Cela dit, les faits sont un peu contradictoires : des forêts dans certains cas, des plantations le long des routes dans d'autres (et on disait qu'il faudrait nommer ces arbres des birons du nom d'un ancien courtisan et officier qui avait été décapité).

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Si on se reporte au contexte historique, il y a très peu d'arbres à l'époque et très peu de bois pour les bateaux ou les constructions de maisons sauf dans quelques régions montagneuses bien précises et généralement bien desservies par des rivières, il y avait beaucoup moins de bois qu'aujourd'hui, tout ou presque avait été défriché et on gardait juste en plaine quelques forêts pour la chasse.



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Le bois devient très très cher à ce moment, d'autant que l'on rentre dans ce que les historiens nomment le Petit Âge glaciaire (qui s'achève vers le début du XIXe s.) La pierre ou la brique se répand pour la construction des demeures bourgeoises parallèlement au refroidissement. La plantation le long des routes devait être une astuce ou une embrouille juridico-commerciale afin de ne pas payer le bois à des propriétaires de domaines ou à des communes.


""http://correcteurs.blog.lemonde.fr/correcteurs/2005/10/servir.html

30 juin 2006

Le Sully d'Innimond

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A Innimond, un Sully. Le site est incroyable, vue sur les Alpes et le Mont Blanc. L'église se dresse à la pointe d'une barre montagneuse, et la wouivre peut s'en donner à coeur-joie...

Bugey_081Petit village du bas-Bugey, Innimond est situé à la pointe sud-est du plateau du Bois de la Morgne dont la bordure Est (falaises) domine les villages d'Appregnin et d'Ambléon et plus loin Belley. Le bourg fut détruit par un incendie en 1852.

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Il y avait ici un prieuré fortifié fondé au XI ème siècle par l'abbaye de Cluny.  L'église prieurale Saint-Laurent  (à 909 m d'altitude) seule en fait mémoire.





Bugey_065Son clocher accolé est du  XIX ème siècle, la nef est romane, un mur gothique du XV ème, et l'abside XVII ème montrent les étapes des restaurations successives.

A l'intérieur, autels anciens, statue de sainte Anne du XVII ème, grille et reliquaire de saint Laurent. mais malheureusement, encore une fois, porte fermée....

Bugey_073L'arbre fait office de gardien.












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30 juin 2006

Les arbres de Galamus

Galamus_R__13_aDe nombreux genévriers de Phénicie agés de plus de cinq cent ans s'accrochent aux rochers surplombant les escaliers descendant sur la cour intérieure.










Ermitage_de_Galamus__18_aSur la place de l'ermitage, un prodige : un magnifique platane, enraciné dans le roc, pousse pratiquement sans eau. Il est aujourd'hui immense. Selon la tradition, l'arbre daterait de la procession durant l'épidémie de suette, en 1782.
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Galamus_R__40_aLa cloche de l'ermitage a une légende mêlant, là aussi, la superstition au sacré : elle exaucerait les vœux de celui qui la fait sonner, surtout ceux concernant les mariages.
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